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L’Avent avec Aleteia #jour 5 : voir dans le plus faible le visage du Christ

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Mathilde de Robien - publié le 04/12/19 - mis à jour le 05/11/21
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Chaque jour de l’Avent, Aleteia vous propose de devenir disciple du Christ en renouvelant votre cœur en un cœur plus aimant. Chaque semaine sera l’occasion de faire un pas vers plus de prière (dimanche), plus de gratitude (lundi), plus de bienveillance envers son prochain (mardi), plus d’émerveillement devant la Création (mercredi), plus de charité envers les plus démunis (jeudi), plus de sobriété (vendredi), et plus d’attention à notre maison commune (samedi). Aujourd’hui, Aleteia vous invite à agir en faveur des plus faibles.

La plupart des chrétiens connaissent cette phrase de la parabole du jugement dernier, exhortant à la charité : « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25, 40), dit Jésus. À première vue, on réalise qu’agir par amour envers les plus faibles est une manière de se tourner vers le Christ. Mais on peut également en déduire que pour se rapprocher du Christ, prendre soin du plus pauvre est la « voie royale ». Saint Camille de Lellis, fondateur des Clercs réguliers pour le service des malades, considérait la charité comme « la racine de toutes les vertus ».

Agir en faveur des plus pauvres, en voyant dans leur visage le visage du Christ

Jésus nous livre ici bien plus qu'un critère en vue du jugement dernier : il nous indique un chemin, un moyen pour créer un lien avec Lui. Et l’Avent est une belle occasion de raffermir ce lien, en agissant en faveur des plus pauvres, en voyant dans leur visage le visage du Christ. Prenons saint Camille pour modèle, lui qui « voyait dans les malades la personne du Christ avec une telle vivacité d’imagination que souvent, en servant leur nourriture, il les considérait comme étant « ses christs », au point qu’il implorait d’eux la grâce et le pardon de ses péchés.

Il se tenait devant eux avec autant de respect que s’il avait été réellement et personnellement en présence du Seigneur », raconte un de ses compagnons, Cicatelli. « La musique que je préfère, c'est celle que font les pauvres malades lorsque l'un demande qu'on lui refasse son lit, l'autre qu'on lui rafraîchisse la langue ou qu'on lui réchauffe les pieds », disait saint Camille.

À nous de chercher le plus faible autour de nous, et d’avoir des gestes d’amour et de partage envers lui. Cela peut-être notre voisine âgée à qui on propose un thé ou une course, une personne sans abri que nous croisons tous les jours sur notre chemin, un enfant malade à qui nous allons consacrer un moment de notre journée… Alors Jésus promet : « Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde » (Mt 25, 34).

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