Bartholomée Ier a été surnommé le Patriarche vert, en raison de son engagement écologique marqué.
François Hollande se dit effrayé par les possibles conséquences du changement climatique, et n’a pas caché son ambition : « laisser une trace dans l’histoire en arrachant un accord historique sur le climat », à l’issue de ce sommet mondial et très attendu. François Hollande veut mobiliser sur la question, et mobiliser largement ; les Philippines sont donc le point de départ de son marathon écologique.
Et aux côtés du président français, un invité inattendu : le patriarche de Constantinople, Bartholomée Ier, surnommé le Patriarche vert, en raison de son engagement écologique marqué. Car, ainsi que le rappelle Nicolas Hulot, l’envoyé spécial du président de la République pour la protection de la planète, la lutte contre le changement climatique revêt, certes, une dimension politique, économique, institutionnelle et technologique, mais aussi une dimension spirituelle… Autrement dit : les religions ont une responsabilité dans la prise de conscience écologique.
Interrogé par l’hebdomadaire La Vie, il a redit l’importance d’une implication des forces religieuses dans la préparation de la conférence de Paris, l’importance d’entendre leurs voix sur cet enjeu crucial et universel… Le patriarche Bartholomée est l’une de ces voix. Le pape François est bien sûr très mobilisé sur cette question. Rappelons son vigoureux discours devant la FAO en novembre dernier, ainsi que ses interventions aux Philippines justement, lors de son voyage de janvier dernier. Le Pape travaille d’ailleurs en ce moment à une encyclique sur l’écologie.