Donner la fessée à ses enfants augmenterait de 7% les risques qu'ils développent des troubles mentaux une fois adultes. Le gouvernement compte bien relancer le débat sur son interdiction en France.
Vaste débat que celui de la fessée. Encore autorisée en France, malgré une tentative d’interdiction en mai 2014 qui s’est finalement conclue par un rétropédalage du gouvernement, la fessée est interdite dans 18 pays européens. Et alors qu’en ce 19 novembre 2014 se déroule la Journée internationale des droits de l’enfant, le gouvernement compte relancer le débat. En vue, peut-être, d’une interdiction. Mais ce n’est pas aussi simple à dire qu’à faire.
Laurence Rossignol revient à la charge contre la fessée
C’est Laurence Rossignol qui relance le sujet sociétal qui fâche : la fessée. La secrétaire d’État chargée de la Famille avait promis de revenir sur le sujet après que le gouvernement a retiré son amendement interdisant les châtiments corporels de la loi Famille votée en mai 2014. Chose promise, chose due.
Ce mardi 18 novembre 2014, interrogée sur Europe 1, Laurence Rossignol a déclaré vouloir « une éducation sans violence » en France. Selon elle, « on peut se faire obéir sans recourir à la violence » quand on est parents. Et c’est bien là tout le cœur du problème : interdire la fessée, c’est s’immiscer dans l’éducation que les parents donnent à leurs enfants. Lire la suite sur Économie Matin