Lors d'une rencontre avec la presse, le directeur de la salle de presse du Vatican a répondu aux questions sur le voyage apostolique du pape en Albanie.
Lors du vol vers Tirana dimanche matin, le Père Lombardi a balayé les différents thèmes clés de ce déplacement : les martyrs, la réalité de la paix malgré la diversité et l’importance du dialogue interreligieux.
Il a notamment révélé que le Pape était accompagné par Don Davide Djudjaj – ami et collaborateur de longue date de Radio Vatican et faisant ici office de traducteur officiel du Pape en Albanie. En route, tous deux ont abordé trois sujets : le Pape a d’abord observé combien la population de cette nation était jeune dans une Europe vieillissante, et combien la jeunesse regarde vers l’avenir avec espoir. Ensuite la signification de l’aigle présent sur le drapeau albanais – une image sur laquelle il a voulu insister en disant que "l’aigle vole haut mais revient toujours au nid", rappelant aux Albanais de ne pas oublier le nid, de ne pas perdre leurs racines de vue. Il s’est enfin souvenu d’avoir rencontré Mère Teresa en 1994 lors du Synode des évêques. Il a dit avoir été frappé par la force de ses interventions au synode et admiré sa détermination : "j’aurais été intimidé par elle si elle avait été mon Supérieur, a-t-il dit !
Le Père Lombardi a par ailleurs que, durant la Messe à Tirana, de nombreux Musulmans étaient également présents pour recevoir la bénédiction du Pape. Avant son arrivée à Tirana, une assemblée de musulmans a prié à la mosquée centrale pour le succès de sa visite. Quels présents ont échangé le Pape et le Président d’Albanie ? Le Pape François a offert un exemplaire du premier missel jamais imprimé en Albanais, au XVIe siècle. Le Président a pour sa part fait don au Saint Père d’un portrait en argent du pape Clément XI, qui appartenait à une famille d’Albanie. Sur ce présent est inscrit : "la maison des Albanais appartient à Dieu et à son invité et ami."
Interrogé sur le renforcement des mesures de sécurité autour du Saint Père, le père Lombardi a par ailleurs répondu que ce n’était absolument pas le cas, et que la seule raison pour laquelle le Pape ne s’était pas arrêté pour parler avec la foule, comme il le fait d’ordinaire au Vatican, était qu’il avait un programme serré et qu’il devait respecter le timing !