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À toutes celles qui se sentent de bien piètres marraines

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Mathilde de Robien - publié le 12/02/19 - mis à jour le 28/04/22

C’est souvent avec une grande joie que l’on accepte d’être marraine. Puis les années passent, et il arrive qu’on se trouve bien en-dessous de la responsabilité à laquelle on a dit oui le jour du baptême. Mais il n’est jamais trop tard pour se rattraper.

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Certaines marraines jouent dans la cour des grandes : elles passent un coup de fil à leur filleul à chaque « moisiversaire », lui envoient dans les temps une jolie carte de vœux et sont au courant du jour et de l’heure de la chute de sa première dent. Respect. Pour d’autres, se souvenir de la date exacte d’anniversaire relève de l’exploit, oublier de téléphoner le jour J — alors qu’elles y ont pensé toute la journée — est chose courante, et envoyer des cartes postales n’est pas leur fort. Cependant, cette dernière catégorie reste pleinement investie de sa grande et belle mission. Voici quelques idées pour la concrétiser davantage.

1Parler des enfants à Dieu, avant de parler de Dieu aux enfants

Une marraine peut prier pour son filleul, non seulement pour le confier au Seigneur, mais aussi pour demander à l’Esprit saint de l’aider dans sa mission, en récitant cette courte prière relayée par le site Hozana :

Seigneur, que ta main protège toujours cet enfant, afin que rien ni personne ne puisse lui faire de mal. Je te remercie d’avoir eu la chance d’être sa marraine. Je te demande de m’aider à bien remplir mon rôle, et à établir avec cet enfant un lien de confiance et d’affection. Je serai là, avec ses parents, tout près de lui, pour le relever à chaque fois qu’il tombera. Amen

« Pour aider l’enfant à grandir dans la Foi, confiait le Père de Menthière à Famille Chrétienne, je crois que la première responsabilité du parrain ou de la marraine est une prise en charge dans la prière. Quand on s’engage dans une œuvre d’éducation à la foi, il faut commencer, comme disait saint Augustin, par parler des enfants à Dieu, et non pas par parler de Dieu aux enfants. Cet investissement dans la prière peut compenser l’éloignement géographique. » Inclure ses filleuls dans sa prière le soir, les porter dans ses intentions lors de prières en groupe comme la prière des mères, ou bien les confier à la Vierge, sont autant d’occasions de prier pour eux. Et ceci avant de leur offrir des piles de livres sur la vie de Jésus.

2Privilégier la qualité, plutôt que la ponctualité

Créer une relation privilégiée avec son filleul ne dépend pas uniquement de la ponctualité dont on va faire preuve pour lui souhaiter une bonne fête ou un joyeux anniversaire. Elle se tisse surtout selon la qualité des échanges. Louper une date n’empêche pas de demeurer attentive à la vie de son filleul. Prendre des nouvelles, passer un moment en tête-à-tête avec lui lors d’une réunion familiale ou un week-end de copains, l’inviter chez soi, sont autant de moyens pour construire une belle relation, et tant pis pour la carte qui n’arrive jamais à temps. Tentons de privilégier la qualité plutôt que la ponctualité !

3Profiter des moments marquants de la vie de l’enfant

Et si on ne se contentait pas uniquement des anniversaires pour envoyer une carte ou téléphoner ? Il y a plein d’autres moments, dans la vie d’un enfant, pour lui signifier que l’on pense à lui : lorsqu’il est en camp scout, en colo ou en classe verte, pendant une période d’examens, en cas de petits ou gros bobos… Les grandes fêtes religieuses comme Noël, Pâques ou l’Ascension sont aussi de belles occasions pour lui faire plaisir, tout en expliquant pourquoi l’on se réjouit.

Créer une relation privilégiée, cela demande aussi de prendre du temps ensemble, pour se connaître, se parler, s’apprécier. Certaines marraines organisent des journées, voire des week-ends, en tête-à-tête avec leur filleul, sans les parents. Vous avez plusieurs filleuls ? Qu’à cela ne tienne ! Bloquez une date pour organiser une journée ou un dîner « de filleuls » !

4Témoigner de sa foi

Enfin, la mission de marraine est étroitement liée à sa mission personnelle : celle de mener le plus possible une vie chrétienne. En s’efforçant de vivre selon la Parole du Christ, on est amené à témoigner de sa foi devant son filleul. Et ce témoignage de vie, pleinement enracinée dans la foi, ne demande pas un gros travail supplémentaire finalement, c’est simplement sa vocation de chrétienne.

Tags:
FilleulPrièreRelations humaines
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