separateurCreated with Sketch.

Notre-Dame de Consolation, les flammes et les larmes du Bazar de la Charité

Yellow Title Icon
Article réservé aux membres Aleteia Premium
notre-dame-consolation

Notre-Dame de la Consolation.

Anne Bernet - publié le 03/05/23
Parmi tous les édifices religieux qui couvrent nos villes et nos campagnes, certains font mémoire de défunts morts dans des conditions tragiques. Ces lieux de culte "mémoriels" ou "expiatoires" appellent à la prière pour le repos de l’âme des disparus, comme la chapelle Notre-Dame de la Consolation, élevée en mémoire de l’effroyable incendie du Bazar de la Charité, le 4 mai 1897.

C’est, à vues humaines, l’un des drames les plus atroces et les plus absurdes de l’histoire. Absurde parce que dû à une série de coïncidences et d’imprudences qui auraient pu être évitées ; atroce parce qu’entre 120 et 132 personnes, le chiffre exact des victimes n’a jamais pu être formellement établi, presque toutes des femmes, réunies afin de collecter des fonds pour les œuvres catholiques, sont mortes en quelques minutes brûlées vives sous les regards impuissants de leurs proches et des secours. Cent vingt-cinq ans après, l’incendie du Bazar de la Charité demeure dans les mémoires, emblématique, effrayant, comme l’une de ces grandes catastrophes qui disent quelque chose de leur époque. Ce fait divers horrible a fait couler beaucoup d’encre, entraîné des interprétations plus ou moins malveillantes, franchement odieuses parfois. Les anticléricaux ont beaucoup glosé sur l’événement parce qu’il leur a semblé la démonstration de l’inexistence de Dieu… C’est exactement le message opposé que transmet la chapelle élevée sur les lieux du désastre en mémoire des victimes.

Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)