Le confinement a été pour beaucoup l’occasion de passer davantage de temps ensemble. La reprise de l’activité professionnelle risque de mettre de côté les bienfaits de ce temps particulier. Quelques conseils pour conserver cet esprit de bienveillance et les bonnes résolutions qu’il a suscitées.
Carême 2025
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Le temps de confinement a aidé certains à remettre les pendules de leur couple à l’heure de l’écoute, de la bienveillance, de la gratitude et du pardon. Comment prolonger ces bons moments dans la vie quotidienne de chacun ?
Développer une saine ascèse
Tout d’abord le décider ! Une décision, consciente, réfléchie, assumée. Il faut se dire : « Aujourd’hui est le premier jour du reste de ma vie, et je décide de tout mettre en œuvre pour aimer mon conjoint ». Cela va de soi, diront certains. Mais quand on dit « aimer », il faut l’entendre au sens évangélique. C’est-à-dire décider de tout donner. Ambitieux programme, c’est certain ! Mais il est vrai que l’Évangile est exigeant, si on veut bien le prendre au sérieux.
Concrètement, pourquoi ne pas mettre en place des mesures, petites et grandes, mais toutes aussi importantes, pour vivre le plus profondément possible ces attitudes d’accueil de son conjoint ? Pour ce faire, à l’instar des grands athlètes, il faut développer une saine ascèse. Il y a, bien sûr, le rendez-vous hebdomadaire (une soirée ou trois ou quatre heures passées ensemble), le week-end bimestriel (vingt-quatre heures minimum), mais aussi et surtout cette attitude du cœur faite toute d’accueil inconditionnellement bienveillant de son conjoint. D’où découlera tout naturellement l’attitude de gratitude pour les mille et un actes quotidiens accomplis pour le bien-être de chacun.
Marie-Noël Florant
