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Fin de vie: la ministre de la Santé favorable à reprendre le texte “déjà travaillé à l’Assemblée”

Geneviève Darrieussecq, 23 septembre 2024.

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Cécile Séveirac - publié le 26/11/24
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La ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq, s'est dite favorable ce mardi 26 novembre à ce que le débat sur la fin de vie reparte du texte "qui a déjà été travaillé à l’Assemblée nationale" avant la dissolution.

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Repartir de zéro ou reprendre les débats là où ils se sont arrêtés ? Alors que le projet de loi sur la fin de vie doit être examiné de nouveau en février 2025, la ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq, a affirmé ce mardi 26 novembre être favorable à la reprise du texte tel qu'il a été examiné par l'Assemblée avant l'interruption du processus législatif causée par la dissolution parlementaire. "À titre personnel, je pense qu'on peut très bien porter le (...) texte qui a déjà été travaillé à l'Assemblée" a ainsi déclaré Geneviève Darrieussecq sur la chaîne Public Sénat. "Il y a des choses à améliorer", a encore poursuivi la ministre, mais "je pense que ce serait plus logique [de repartir de ce texte] puisqu'un débat a déjà commencé et nous devons le poursuivre".

Pour rappel, le gouvernement avait rédigé un projet de loi prévoyant de légaliser le suicide assisté et l’euthanasie rassemblés sous le terme vaseux d' "aide active à mourir". Parvenu à l’Assemblée nationale et débattu en première lecture, son examen avait été interrompu par la décision inattendue d'Emmanuel Macron de dissoudre la chambre basse. Ainsi, juste avant que ne soient interrompus les débats, les députés avaient adopté en première lecture l’article 5 du projet de loi qui consacrait à la fois le suicide assisté et l’euthanasie, autorisés selon plusieurs critères cumulatifs. Il restait encore 15 articles à examiner sur 21 avant le vote solennel.

Début octobre, Michel Barnier avait annoncé sa volonté de reprendre les débats autour de ce sujet épineux, tout en insistant dans son discours de politique générale sur le développement des soins palliatifs, qu’il voulait renforcer dès 2025. Il avait également indiqué courant novembre à Ouest France être "plutôt dans l'idée d'utiliser le travail qui a été fait", tout en jugeant "contestables" certains des amendements adoptés précédemment par les députés, insistant sur la prise en compte du "point de vue des soignants".

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