5h50Retour à Rome
Le pape François a quitté Singapour ce vendredi 13 septembre à 5h50 heure de Rome, concluant son marathon inédit en Asie. Souriant et plein d'énergie, François ne semblait pas le moins du monde épuisé par son voyage. Il devrait atterrir vers 19h (heure locale) à Rome Fiumicino.
4h00"Un jeune qui a peur de se tromper est un vieux !"
Avant son départ, le Pape a rencontre plusieurs jeunes de différentes confessions, et les a invités au « courage » du dialogue et à « prendre des risques ». « Faire l’inverse vous ferait grossir », a répété le pape, faisant rire à plusieurs reprises l’assemblée. « Un jeune qui a peur de se tromper est un vieux », leur a-t-il notamment déclaré avant d'affirmer qu’il ne fallait pas comparer les religions entre elles : « Ma religion est plus importante que la tienne, la mienne est vraie, la tienne n’est pas vraie… Mais où cela conduit-il ? », a interrogé le chef de l’Église catholique, qui assure que « toutes les religions sont un chemin pour arriver à Dieu ».
14h30Qui dit voyage apostolique, dit bénédiction du Ciel !
Les voyages apostoliques sont l’occasion d’une belle tradition qui remonte à 1964 : l’envoi par le Saint-Siège de télégrammes diplomatiques aux autorités des pays survolés. L’occasion pour le Pape de bénir d’en-haut des nations entières. C'est le pape Paul VI, premier pape à prendre l'avion, qui inaugure ainsi cette tradition devenue séculaire, suivie encore aujourd'hui par le pape François pour tous ses voyages. Le 2 septembre, au moment de s’envoler pour Jakarta, première étape du long périple de François en Asie du Sud-Est, la Secrétairie d’État du Saint-Siège a ainsi envoyé au président italien Mattarella un message, qui se conclut comme toujours par une bénédiction : "Alors que je me prépare à faire ce voyage apostolique […], j’ai le plaisir de vous transmettre, monsieur le président, et au cher peuple italien, l'expression de mes salutations que j'accompagne de vœux cordiaux de paix et de prospérité."
12h30 "L’investissement le plus rentable aux yeux de Dieu, c’est nous"
"L’investissement le plus rentable aux yeux de Dieu, c’est nous : enfants aimés du même Père, appelés à notre tour à répandre l’amour". Tel est le message que le pape est venu porter, dans son homélie, aux catholiques de Singapour, l’un des pays les plus riches au monde et place forte de la finance mondiale. 50.000 personnes étaient rassemblées dans le stade où François présidait la messe. Essentiellement des personnes âgées, contrairement au Timor où la jeunesse était massivement représentées, elles portaient des vêtements aux couleurs du Vatican, jaunes et blancs.
Derrière les grandes constructions se trouvent ainsi "tant d’histoires d’amour", a souligné le pape, citant les citoyens dévoués à leur pays, les mères et pères soucieux de leur famille, les travailleurs engagés avec honnêteté dans leurs tâches. "Rien de durable ne naît et ne grandit sans amour", a enchaîné le Pape, comme un avertissement.
12h15Le pape François prêche la disponibilité à Dieu
Se rendre disponible pour Dieu : c'est ce que le pape François a appelé à faire devant les milliers de fidèles rassemblés dans le stade Sports Hub. "Seigneur, me voici; que veux-tu que je fasse ?" Reprenant les mots que le missionnaire saint François Xavier adressait à son contemporain saint Ignace de Loyola, le Pape a invité les catholiques à suivre leur exemple en se mettant au service de Dieu.
11hFrançois arrive au stade national Sports Hub
Dans une ambiance bien moins feutrée qu'à son arrivée, le pape François a été accueilli par le peuple de Singapour pour la messe qu'il préside au stade national Sports Hub. Sur son chemin, le Pape a béni des enfants visiblement heureux de le rencontrer.
10h30François plaide en faveur des travailleurs migrants
Dans son discours aux autorités de Singapour, François a loué le développement économique de la cité-État de plus de 5 millions d’habitants, tout en encourageant ses dirigeants à poursuivre les efforts en matière de justice sociale, notamment en faveur des travailleurs détachés. Le Pape, qui n’a pas mentionné la peine de mort en pratique à Singapour, a aussi tenu à salué la « stabilité » du pays composé d’une « mosaïque d’ethnies, de cultures et de religions ».
François « souhaite qu’une attention particulière soit accordée aux pauvres, aux personnes âgées, et à la protection de la dignité des travailleurs migrants ». Une remarque qui n’est pas anodine dans ce pays qui compterait plus d’un million de travailleurs détachés venus principalement d’Inde, du Bangladesh, d’Indonésie et des Philippines, et dont les conditions sociales sont parfois très précaires. Le pape a d’ailleurs plaidé pour « un salaire équitable » garanti à ces derniers « qui contribuent beaucoup à l’édification de la société ».
10hUne orchidée baptisée au nom de François
Le pape François a été accueilli lors d'une cérémonie de bienvenue à la Parliament House, ce jeudi 12 septembre. A cette occasion, une orchidée hybride blanche a été baptisée du nom du pape François. L'orchidée est la fleur emblématique de Singapour, qui compte un musée renfermant 1.000 espèces et 2.000 hybrides de cette fleur délicate !
9h15Le pape François est arrivé à Singapour, dernière étape de son voyage
L’avion du pape François a atterri à Singapour à 14h52 heure locale (8h52, heure de Rome), avec un peu moins d’une heure de retard sur le programme officiel. Le séjour du pontife dans la « cité du Lion » sera la dernière étape de sa grande tournée en Asie-Océanie. Contrairement aux précédentes étapes de son voyage – l’Indonésie, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et le Timor oriental –, le pape n’est pas descendu sur le tarmac de l’aéroport ultra-moderne de Changi, mais a rejoint le terminal en empruntant une passerelle. Il a été accueilli par le ministre de la Culture, de la Communauté et de la Jeunesse du pays avec lequel il s’est brièvement entretenu avant de rejoindre en voiture sa résidence locale, la maison de retraite spirituelle Saint François-Xavier. Comparé au Timor oriental, l’accueil du pape a l’aéroport de Singapour a été particulièrement sobre. Seul un groupe d’une centaine de personnes étaient venues pour saluer le pape. À Singapour, les manifestations religieuses sont particulièrement encadrées et doivent être déclarées.
5h30François quitte le Timor
François a quitté le Timor pour s’envoler à 12h24 (5h24 heure de Rome) vers Singapour, dernière étape de son périple de 12 jours en Asie et en Océanie. Avant de partir, il s'est adressé à la jeunesse du pays afin de les encourager dans leur foi, devant une foule une nouvelle fois immense. Accueilli dans le bâtiment aux cris de "Oui, c’est nous, la jeunesse du Pape !" et par des danses traditionnelles réalisées sur des mélodies contemporaines, il a écouté le témoignage de quatre jeunes – dont un jeune homme musulman, Ilham, qui a loué la tolérance régnant dans son pays.
François a vite abandonné le discours qu’il avait prévu et a engagé une sorte de dialogue avec son assemblée, confiant en espagnol que les deux choses qui l’avaient marqué durant son séjour étaient la jeunesse et les sourires des habitants du Timor oriental. "Ne perdez pas l’enthousiasme de votre foi", leur a-t-il demandé, après les avoir félicités pour leurs danses et leur capacité à faire la fête.
10 septembre
10h30"Vous êtes un pays jeune où l'on sent la vie palpiter"
Lors de la messe qu'il préside, le pape François a encouragé le Timor oriental dans sa foi. "Vous êtes un pays jeune où l'on sent partout la vie palpiter, exploser", s'est-il réjoui. "C’est un grand cadeau : tant de jeunesse renouvelle notre énergie, notre joie, notre force", a-t-il poursuivi avant d'inviter les fidèles à se "petit devant Dieu et les autres".
09h30Une marée humaine pour la messe
700.000 : c'est le nombre de fidèles attendus pour la messe avec le pape François à Dili, soit la moitié de la population du Timor ! Sous un soleil de plomb, les Timorais se sont amassés sur l'esplanade de Taci Tolu, en périphérie de la ville, pour assister à la messe. Pour contrer la chaleur et trouver un peu d'ombre, de grands parapluies aux couleurs du Vatican sont de sortie et donnent à voir un curieux spectacle.
7h30« Vous êtes le parfum du Christ »
"Vous êtes le parfum du Christ", a lancé le pape François lors de son discours aux évêques, prêtres, diacres, personnes consacrées, séminaristes et catéchistes du Timor oriental, réunis à la cathédrale de l’Immaculée Conception de Dili, le 10 septembre 2024. François a notamment encouragé les clercs et religieux à "attiser la flamme de la foi". Juste avant, le Pape s'est rendu dans une école du centre de Dili gérée par des religieuses. Accueilli de nouveau en triomphe, François a distribué des chapelets et des bonbons à des enfants ravis, montrant une grande ferveur. Certains sont porteurs de handicap, et se sont précipités à la rencontre du Pape pour lui embrasser les mains et les pieds.
Lundi 9 septembre
13h30 François salue une "aube de paix et de liberté" au Timor
Quelques heures après son arrivée au Timor, le pape François a prononcé un discours aux autorités civiles au palais présidentiel, à Dili. Il a tenu à saluer le parcours de résilience de ce pays devenu indépendant en 2002 après une longue guerre contre l'Indonésie, louant "une aube de paix et de liberté". Juste avant de prononcer son discours, François était ovationné par les Timorais en habit traditionnel, portant fièrement un “surik” en bois, épée utilisée pour les danses locales (mais en bois pour respecter le protocole). Les officiels ont eux-mêmes difficilement caché leur émotion en voyant le Pape approcher du podium pour s'y installer. De son côté, le chef de l’État timorais a salué la première venue d’un pape depuis l’indépendance du pays, en soulignant que François "porte avec lui un message de paix, de réconciliation, de fraternité humaine et d’espérance, si nécessaire dans un monde de plus en plus défiguré où la froideur des cœurs a remplacé le dialogue et la paix".
11h30L'hymne national Timorais résonne
Après son arrivée à Dili, capitale du Timor, François a été accueilli par l'hymne national, qu'il a écouté debout aux côtés du Président du Timor, José Ramos-Horta. François a ensuite écrit un moment de remerciement et d'action de grâce pour son voyage, encourageant le peuple timorais "à vivre la joie de la foi".
07h15 François est arrivé au Timor oriental
Après la Papouasie-Nouvelle-Guinée, c'est au tour du Timor oriental de recevoir la visite du pape François. Le Pape est arrivé à 14h14, soit 07h14, à l’aéroport de Dili, capitale du Timor oriental, ce 9 septembre 2024, après un vol de près de 3 heures. Il restera trois jours dans ce pays qui est le plus catholique du monde après le Vatican, avant de se rendre à Singapour. Les Timorais lui ont fait un accueil triomphal, massés sur les routes dans leurs tenues traditionnelles et dans une véritable effusion de joie. De nombreux Timorais ont cherché par tous les moyens à toucher le Pape et à lui parler, provoquant une véritable cohue dès son atterrissage.
Dimanche 8 septembre
15h30Le Pape exhorte les fidèles à "embellir cette terre"
Sur la grande esplanade devant la cathédrale Sainte-Croix, le Pape a été accueilli par environ 20.000 fidèles, dans une petite ville qui compte seulement 12.000 habitants, qui lui ont réservé un accueil triomphal. « Vous êtes la plus belle image que ceux qui partent d’ici peuvent emporter et garder dans leur cœur !», a déclaré le pape François à la foule rassemblée sur la grande place de la cathédrale de Vanimo, le 8 septembre 2024. Lors de cette escale de quelques heures, il a encouragé cette petite communauté catholique vivant dans une nature luxuriante « à embellir toujours plus cette heureuse terre avec [leur] présence d’Église qui aime ».
11h45Rencontre avec Albert, missionnaire de 84 ans
Il s'appelle Albert Boudaud, il a eu 84 ans en août et il est aujourd’hui le plus vieux missionnaire de Papouasie Nouvelle-Guinée. Assis sur un banc du sanctuaire de Marie Auxiliatrice à Port Moresby, au frais sous les grandes pales du ventilateur plafonnier, le père Boudaud était venu écouter le pape François, et a un peu sursauté quand on lui a adressé la parole dans la langue de Molière, comme s'il ne l'avait pas entendue depuis dix ans. Il est arrivé en Papouasie en 1968, à l'âge de 28 ans. Originaire de Vendée, il a traversé les mers et les océans pendant 45 jours pour venir évangéliser ce peuple et en a appris toutes les coutumes, les dialectes et les chemins. Découvrez son histoire sur Aleteia.
08h4535.000 réunis au stade Sir John Guise de Port Moresby
Au troisième jour de son étape en Papouasie-Nouvelle-Guinée, le pape François a rejoint le stade de la capitale, grand complexe rénové pour les Jeux du Pacifique de 2015. Dans son homélie, le pape a assuré aux Papouans-néo-guinéens qu’en dépit de l’éloignement géographique de leur terre située « aux frontières du monde », ils étaient « au centre [du] cœur » de Dieu. « Chacun de vous est important pour Lui », a-t-il affirmé aux 1,5 million de catholiques recensés sur les nombreuses îles s’étendant sur 460.000 km2. Après la messe, le pape François a rencontré brièvement en privé le Premier ministre John Marape.
Samedi 7 septembre
11h52François appelle l'Église à servir les exclus
Le pape François a exhorté le clergé et les religieux de Papouasie-Nouvelle-Guinée à soutenir les personnes victimes des « préjugés et superstitions », lors d’une rencontre à Port Moresby le 7 septembre 2024. Durant ce rendez-vous, le dernier de sa journée, le Pape a entendu divers missionnaires témoignant notamment des difficultés d’évangéliser sur le territoire marqué par des mentalités tribales.
10h23"Aucun de nous n'est un fardeau"
« Aucun de nous n’est un fardeau », a déclaré le pape François lors d’une rencontre avec près de 900 enfants des rues pris en charge par l’Église catholique dans une école secondaire de Moresby, la Caritas Technical Secondary School, dans l’après-midi du 7 septembre 2024. Au contraire, a-t-il insisté « nous sommes tous de beaux dons de Dieu, un trésor pour les uns les autres ».
Arrivé sous les vivats devant l’école, le pontife a pénétré dans une grande salle où avaient été rassemblés les enfants qui ont aussitôt crié « Viva papa Francesco » et entamé des chants religieux. Une partie de l’assemblée avait peint son visage, endossé des coiffes de plumes et des habits multicolores où se mêlaient cuir, feuilles de bananiers et des colliers de perles colorées, et certains ont même montré tout leur talent pour la danse devant un pape François particulièrement impressionné.
Le pontife les a félicités, puis a écouté les demandes des deux organisations présentes lors de l’événement : le Callan Services, engagé auprès des enfants handicapés et le Street Ministry, qui tente de sauver les enfants des rues.
5h49François plaide pour une juste répartition des ressources naturelles
Devant les autorités de Papouasie-Nouvelle-Guinée, le pape François s’est fait le défenseur des tribus du pays qui voient leurs ressources naturelles pillées par des entreprises, dans un discours prononcé à Port Moresby le 7 septembre 2024. Il a plaidé avec force pour la stabilité des institutions, appelé au respect des femmes et plaidé pour la résolution du statut de Bougainville, une île du pays qui demande son indépendance.
Vendredi 6 septembre
11h09 François est arrivé à Port Moresby
Le pape François a atterri le 6 septembre 2024 à 19h09 heure locale (11h09 heure de Rome) à l’aéroport international de Port Moresby. Il s’agit de la deuxième étape de son périple en Asie et en Océanie, durant lequel le pape doit visiter quatre pays. Parti en fin de matinée de l’aéroport international de Jakarta – après trois jours en Indonésie – avec un vol de la compagnie Garuda Indonesia, François a franchi près de 4.700 kilomètres pour rejoindre l’Océanie.
À sa descente d’avion, le chef de l’Église catholique a été accueilli par le vice-Premier ministre et a reçu les honneurs militaires, salué par 21 coups de canon. Il devait ensuite se rendre directement à la nonciature apostolique, aucun autre engagement public n’étant prévu ce vendredi.
François restera trois jours en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Il doit rencontrer le gouverneur général et les autorités du pays le samedi 7 septembre. Puis dans l’après-midi, il a rendez-vous avec les prêtres et les religieux de l’État insulaire. Dimanche, est prévue une messe avec les catholiques ainsi qu’une étape dans la petite ville de Vanimo qui borde l’océan Pacifique au nord du pays.
5h59François décolle pour la Papouasie-Nouvelle-Guinée
Le pape s’est envolé à 10h37 heure locale (5h37 heure de Paris) de l’aéroport international de Jakarta, avec un vol de la compagnie Garuda Indonesia en direction de l’aéroport international de Port Moresby, capitale de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Son vol, parti avec plus de 50 minutes de retard, devrait durer 6 heures, avec une arrivée estimée vers 19h35 heure locale (11h35 heure de Rome).
Le pontife argentin doit être reçu à sa descente d’avion par le vice-Premier ministre et les honneurs militaires lui seront rendus en tant que chef d’État. Après cet accueil officiel, le pape se rendra directement à la nonciature apostolique, aucun autre engagement public n’étant prévu ce vendredi.
Jeudi 5 septembre
17h12Le vibrant appel du Pape dans le stade de Jakarta
Durant la messe, le pape François a exhorté les catholiques à persévérer dans la paix et l’espérance. La recherche de "la paix et du dialogue" restait ainsi au cœur de son message délivré durant ses trois jours passés en Indonésie, première étape de son long périple qui doit à présent l’emmener en Papouasie-Nouvelle-Guinée, au Timor oriental et à Singapour. Durant l’homélie prononcée en italien, François a souhaité encourager les catholiques à "construire une société plus juste" et ce malgré les difficultés et les erreurs. "Il nous est demandé de ne pas rester prisonniers de nos échecs, […] de regarder Jésus et de Lui faire confiance", a-t-il insisté, en commentant le récit évangélique de la pêche miraculeuse. Tissant la métaphore, le successeur de Pierre a adressé cet appel à la nation indonésienne : "Ne vous lassez pas de prendre le large et de jeter vos filets, ne vous lassez pas de rêver et de construire à nouveau une civilisation de paix ! Osez toujours rêver au rêve de la fraternité !". Appelant à préserver le "trésor" de la fraternité présente en Indonésie ou encore la joie qui caractérise ce "peuple souriant", François a répété, l’importance d’être des "constructeurs de paix et d’espérance".
16h01L'étape indonésienne se termine
15h11François appelle les catholiques à bâtir une « civilisation de paix »
Le pape François a clôturé son étape en Indonésie par une messe célébrée dans le stade Gelora Bung Karno de Jakarta. Aux catholiques indonésiens qui vivent dans le plus grand pays musulman du monde, le pape a confié la mission d’œuvrer pour bâtir une « civilisation de paix » et d’être des « constructeurs de l’espérance ».
12h09Extraordinaire Ave Marie en bahasa
Et soudain, un bouleversant "Ave Maria" de Lourdes a retenti en bahasa, la lange officielle de l'Indonésie, au stade Gelora Bung Karno de Jakarta où le pape François célèbre la messe.
11h47Ambiance de folie au stade pour la messe du Pape
6h07Signature de la déclaration conjointe d’Istiqlal
le pape François et le grand imam Umar – ainsi que des représentants du confucianisme, du protestantisme, des religions traditionnelles, du bouddhisme et de l’hindouisme – ont signé une déclaration conjointe d’une page vouée à "promouvoir l’harmonie religieuse pour le bien de l’humanité". Sur le modèle du Document pour la fraternité, signé en 2019 à Abou Dhabi par le pape François et le grand imam d’Al-Azhar, le cheikh Ahmed Al-Tayeb, les signataires s’engagent à aider la société à « vaincre la culture de la violence et de l’indifférence » et adoptent une position commune sur la défense de l’environnement et contre la « déshumanisation ».
5h28Le Pape bénit le "tunnel de l'amitié"
Le pape François a béni le 5 septembre le fameux "tunnel de l’amitié" reliant la cathédrale Notre-Dame de l’Assomption de Jakarta à la mosquée Istiqlal, la plus grande d’Asie du Sud-Est. Ce tunnel, qui doit ouvrir à l’automne au public, symbolise "l’harmonie entre les religions", l’un des principes du Pancasila, philosophie officielle de l’Indonésie.
Mercredi 4 septembre
18h47François et le "macet" de Jakarta
Lors de son étape à Jakarta, du 3 au 5 septembre, le pape François sillonne la ville pour rencontrer les Indonésiens. Ce qui est tout sauf simple dans cette ville saturée par les voitures et les mobylettes.
16h20Florès, l’île aux prêtres
Dans une Indonésie majoritairement musulmane, l’île de Florès concentre une large population catholique et fervente. Elle abrite tant de vocations religieuses qu’elle est surnommée "le petit Vatican".
13h43"partager la joie de la rencontre avec le Christ"
"Annoncer l’Évangile ne signifie pas imposer ou opposer sa propre foi à celle des autres, mais donner et partager la joie de la rencontre avec le Christ", a expliqué le pape François le 4 septembre 2024 lors de sa rencontre avec les évêques, prêtres, diacres, personnes consacrées, séminaristes et catéchistes d’Indonésie, rassemblés en la cathédrale Notre-Dame de l’Assomption, à Jakarta. C’est sous les acclamations de milliers d’Indonésiens, massés devant la cathédrale, que le pontife a fait son entrée dans le bâtiment néo-gothique situé à quelques centaines de mètres de la grande mosquée Istiqlal où il se rendra demain. Peu avant son arrivée, on pouvait encore entendre le chant du muezzin qui couvrait le bruit incessant de la circulation, très dense dans Jakarta. Le Pape a ainsi invité les catholiques indonésiens à être des "prophètes de communion, dans un monde où, au contraire, il semble que la tendance à se diviser, s’imposer et se provoquer les uns les autres soit toujours plus forte", a-t-il souligné. François a martelé que que les divisions sont inspirées "par le diable".
12h21Le Pape arrive à la cathédrale Notre-Dame de l'Assomption
11h05Les Indonésiens impatients de voir le Pape
8h16Rencontre avec les jésuites du pays
6h46Le Pape met en garde contre l’extrémisme et l’intolérance
Devant les dirigeants de ce grand pays où plus de 200 millions de fidèles – la population musulmane la plus importante du globe – pratiquent un islam souvent tolérant et modéré, le chef de l’Église catholique a appelé à "contrecarrer l’extrémisme et aussi l’intolérance" qui "tentent de s’imposer en se servant de la supercherie et de la violence". Le Pape a pointé du doigt les "cas où la foi en Dieu est continuellement mise au premier plan, mais souvent pour être malheureusement manipulée et pour servir […] à fomenter des divisions et à augmenter la haine".
5h52L'esprit du Pancasila défendu par Widodo
Le président Widodo avait vanté dans son discours l’esprit du Pancasila, les cinq principes fondateurs de l’Indonésie moderne, parmi lesquels celui de la cohabitation des religions. Défendant les différences religieuses comme un "fertilisant pour l’unité et la paix", il a condamné les "40.000 vies" victimes de la guerre en Palestine et salué l’action du Saint-Siège en Terre sainte.
5h22"Que Dieu bénisse l'Indonésie"
"Immergé dans la beauté de cette Terre, lieu de rencontre et de dialogue entre différentes cultures et religions, je souhaite au peuple indonésien de grandir dans la foi, la fraternité et la compassion", a écrit le pape François dans dans le livre à destination des invités reçues au palais présidentiel de Jakarta. "Que Dieu bénisse l'Indonésie."
4h35Cérémonie de bienvenue au Palais présidentiel ‘Istina Merdeka’
Au lendemain de son arrivée dans l’archipel reliant l’océan Indien et l’océan Pacifique, après une journée de repos, le pontife s’est rendu au cœur de Jakarta dans le palais présidentiel ‘Istina Merdeka’ (le palais Liberté, en indonésien), à quelque 3 kilomètres de la nonciature où il loge durant son séjour.
Mardi 3 septembre
16h02Des réfugiés pris en charge par les jésuites à la rencontre de François
14h37L'Église catholique en Indonésie, une minorité qui compte
Dans le plus grand pays musulman du monde, la question du dialogue interreligieux sera l’une des thématiques centrales du voyage, tout comme la place importante de la communauté catholique indonésienne, certes minoritaire, mais particulièrement dynamique. Ils sont plus de 400.000 catholiques à résider à Jakarta et ses 11 millions d’habitants, dont 9,2 millions de musulmans (84% de la population). Avec 3,9% de catholiques, la ville est relativement représentative de la proportion de catholiques dans l’ensemble de la population du pays (3%), soit 8, 6 millions de croyants. En dépit de ce statut minoritaire, le ministère indonésien des Affaires étrangères a décrit la venue du Pape comme importante "non seulement pour les catholiques, mais aussi pour toutes les communautés religieuses" du pays.
6h15François est bien arrivé à Jakarta
"C’est [le vol] le plus long que j’ai fait", a confié le pape François aux journalistes dans l’avion qui l’emmenait vers Jakarta, première étape de son périple en Asie-Océanie. Après 13h de vol, et 11.354 km parcourus, le pape est finalement arrivé dans l’ancienne capitale indonésienne à 11h15 heure locale (6h15 heure de Rome)
Lundi 2 septembre
17h32Le Pape s'envole pour Jakarta
L’avion du pape François a décollé ce 2 septembre 2024 à 17h32 de l’aéroport de Rome Fiumicino-Léonard de Vinci, avec pour destination l’aéroport de Jakarta Soekarno-Hatta en Indonésie. Il s’agit de la première étape de son 45e voyage apostolique, une tournée en Asie et Océanie de douze jours (la plus longue de son pontificat) pendant laquelle le pontife visitera aussi la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Timor oriental et Singapour. À bord de l’Airbus A330 de la compagnie italienne ITA Airways, le pape va effectuer 11.354 km pour rejoindre l’ancienne capitale indonésienne, pour un temps de vol prévu de 13h15. L’atterrissage est attendu le 3 septembre à 11h30 heure locale (6h30, heure de Rome).
11H30Pourquoi ce voyage est exceptionnel
À bientôt 88 ans, le pape François s'apprête à effectuer son 45e voyage international, le plus long de son pontificat avec douze jours hors d'Italie. En tout, ce sont 44 heures de vol en avion et en hélicoptère pour un itinéraire long de 32.000 km qui l'attendent. Un défi physique impressionnant pour le pontife dont la mobilité est limitée, le forçant à se déplacer en fauteuil roulant ou en s'appuyant sur une canne. Sa santé sera, bien entendu, particulièrement scrutée pendant tout le voyage.