Alors que l’offensive lancée par la Russie en Ukraine le 24 février se poursuit, de nombreux responsables religieux ont multiplié les appels de paix et d’apaisement. Pour Mgr Anba Raphael, évêque copte orthodoxe des églises du centre-ville du Caire, le seul qui profite de cette situation, c’est “le diable”. “Les guerres sont une défaite pour toutes les parties impliquées”, a-t-il ainsi récemment rappelé. “Le seul qui s’en amuse est le diable, qui danse déjà sur la tête des cadavres, et joue avec la douleur des veuves, des orphelins et des mères en deuil”.
Des mots qui résonnent avec forcent alors qu’une centaine de civils a déjà été tuée et que près de 500.000 Ukrainiens ont trouvé refuge dans plusieurs pays limitrophes. “Que la Reine de la paix préserve le monde de la folie de la guerre”, a de son côté appelé le pape François il y a quelques jours. Et d’ajouter : “À l’absurdité diabolique de la violence, on répond par les armes de Dieu, par la prière et le jeûne”. Une journée fixée au 2 mars, date du Mercredi des cendres et de l’entrée en carême.
La fête du jour