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70 chrétiens retrouvés décapités dans une église en RDC

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Photo d'illustration.

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Anna Ashkova - publié le 20/02/25
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En République démocratique du Congo (RDC), 70 personnes ont été retrouvées décapitées dans une église protestante le week-end du 14 février. Une attaque qui fait suite aux violences incessante des conflits dans le territoire de Lubero, province du Nord-Kivu.

C’est un véritable drame qui a frappé l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), dans le village abandonné de Kasanga, situé dans le territoire de Lubero, province du Nord-Kivu. Au cours du week-end du 14 février 2025, 70 personnes ont été retrouvées décapitées dans une église protestante. Selon des sources sur le terrain de l’ONG évangélique Portes ouvertes, les Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe affilié au groupe État islamique, a capturé et ligoté une vingtaine de chrétiens de cette communauté de Mayba à 4 heures du matin, le jeudi 13 février. Le reste de la population, décidé à libérer les personnes enlevées, n’a malheureusement pas eu le temps de réagir. Vers 18 heures, des militants des ADF ont encerclé le village et ont capturé une cinquantaine de chrétiens. Tous les captifs ont été emmenés dans une église protestante de Kasanga où ils ont été sauvagement tués, soit à coups de marteau, soit à coups de machette. Jusqu’au mardi 18 février, les corps de certaines victimes n’ont pas pu être enterrés à cause de l’insécurité dans la zone.

Il s’agit de l’une des attaques les plus meurtrières dans le territoire de Lubero depuis que les ADF y ont récemment lancé des attaques. Fin janvier, la ville de Goma, capitale du Nord-Kivu en République démocratique du Congo, est tombée aux mains du groupe rebelle M23, soutenu par le Rwanda, qui menace maintenant Bukavu, la capitale du Sud-Kivu. Voilà trois décennies que les guerres s'enchaînent dans cette région à cause de conflits ethniques et frontaliers qui semblent sans fin. Au cours du dernier mois dans la chefferie de Baswagha, territoire de Lubero, plus de 200 personnes ont été tuées, des maisons ont été pillées et incendiées, des écoles déplacées, des églises et des structures de santé fermées et plusieurs villages chrétiens abandonnés.

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