[EN DIRECT] Une messe sous un soleil éclatant et devant 40.000 personnes

« À mon retour à Rome, j’ouvrirai le processus de béatification du roi Baudouin », a annoncé le pape François au terme de la messe célébrée dans le stade portant le nom de l’ancien souverain, le 29 septembre 2024, pour la dernière étape de son voyage en Belgique. Il avait déjà exprimé la veille son soutien à la béatification du roi Baudouin, après s’être recueilli sur sa tombe en la crypte de Notre-Dame de Laeken.

Sous les applaudissements des fidèles présents dans le stade, le pape François a rendu hommage au roi Baudouin, qui régna sur la Belgique de 1951 à 1993, en disant souhaiter « que son exemple d’homme de foi illumine les gouvernants ». « Je demande que les évêques belges s’impliquent pour porter cette cause », a déclaré le pape François. 

Cette annonce intervient au lendemain de la prière du pape François devant la tombe de l’ancien souverain. Accueilli par le roi Philippe et la reine Mathilde, mais aussi par l’ancien roi Albert II – le frère cadet de Baudouin – et son épouse la reine Paola, le pape avait salué le « courage » de cet homme qui avait choisi de « quitter son poste de roi pour ne pas signer une loi meurtrière », avait rapporté le Saint-Siège. 

Cette messe a aussi été l’occasion de béatifier la religieuse Anne de Jésus (1545-1621), carmélite espagnole et proche collaboratrice de la sainte mystique Thérèse d’Avila, qu’elle assista dans la réforme de l’ordre des carmélites. 

Dans son homélie de la messe célébrée au stade Roi-Baudouin de Bruxelles, le pape François a commenté les paroles de l’Évangile dans lequel Jésus met vivement en garde ses disciples contre ceux par qui le « scandale » arrive. « Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer », a-t-il rappelé dès la première phrase de son sermon. « Pensons à tous ces petits qui sont frappés, abusés, par ceux qui devaient en avoir la responsabilité », a lancé François.

Sortant largement du texte qui était prévu, le pape est revenu sur le drame des abus sexuels, une des thématiques majeures de ce voyage éprouvant durant lequel il a rencontré vendredi 17 victimes durant deux heures. Certaines victimes, qui avaient exprimé au pape leur frustration devant le manque d’attention de certains évêques face à leur souffrance, avaient dit espérer une prise de parole forte du pontife argentin lors de la messe de ce matin. Le pape leur a donc directement répondu. « Je mémorise dans mon esprit et dans mon cœur l’histoire de ces personnes vulnérables que j’ai rencontrées avant-hier. J’ai entendu leur souffrance de personnes abusées et je le répète ici : dans l’Église il y a de la place pour tous, tous, mais tous, nous serons jugés. Il n’y a pas de place pour l’abus, et il n’y a pas de place non plus pour la couverture de l’abus », a-t-il martelé.

« Je demande à tous de ne pas couvrir les abus. Je demande aux évêques de ne pas couvrir les abus, de ne pas les dissimuler. Il faut condamner les auteurs d’abus et les aider à guérir de cette maladie des abus », a martelé le pape, sous les applaudissements des fidèles, parmi lesquels ceux du roi Philippe en personne. 

C’est sous un soleil éclatant et devant 40.000 personnes, parmi lesquelles de nombreux jeunes, que le pape François a fait son entrée dans le vaste stade. Dans les tribunes ce dimanche, des milliers de drapeaux belges, mais aussi quelques drapeaux du Liban, de France, de République démocratique du Congo ou encore du Brésil ont accueilli la papamobile du pontife de 87 ans. Sourire aux lèvres, il a pris le temps de bénir la foule et les quelques enfants apportés par le service de sécurité. 

Samedi 28 septembre

Dans l’après-midi du 28 septembre 2024, le pape François s’est laissé bousculer par les étudiants de l’Université catholique de Louvain désireux de l’interpeller sur les questions écologiques mais aussi sur “l’invisibilisation” de la femme dans la pensée catholique. Le chef de l’Église catholique a dénoncé les injustices concernant ces dernières tout en insistant sur le caractère féminin de l’Église et de la femme. Dans un communiqué, l’UCLouvain dit regretter les « positions conservatrices » du pape et appelle l’Église à évoluer. 

La déclaration du Pape sur Baudouin a déjà provoqué de vives réactions au sein de la société belge. Le Centre d’action laïque a dénoncé des « propos ahurissants ». Il y voit une « provocation » faite le « jour même de la journée internationale pour le droit à l’avortement”. « Loin d’être le progressiste que certains veulent nous présenter, le pape tient à nouveau des propos d’un autre temps », accusent les membres du centre qui interpellent le gouvernement belge sur cette « interférence » venant du dirigeant d’un pays « théocratique ». De son côté, le Palais royal a publié un bref communiqué pour contextualiser les propos du pontife. « Leurs majestés le roi et la reine ont accompagné sa sainteté le pape ce matin pour un moment de recueillement dans la crypte royale », est-il écrit.

Le pape s’est rendu dans la crypte royale de l’église Notre-Dame de Laeken où il a rendu hommage au roi Baudouin (1930-1993). Accueilli par le roi Philippe et la reine Mathilde, le pape s’est recueilli en silence devant la tombe du roi Baudouin, indique le Vatican dans un communiqué sur ce déplacement qui ne figurait pas dans le programme officiel. Devant les personnes présentes, il a salué le « courage » de cet homme qui a choisi de « quitter son poste de roi pour ne pas signer une loi meurtrière », rapporte le Saint-Siège. 

Le chef de l’Église catholique souhaite la béatification de ce souverain qui avait été mis temporairement en « impossibilité de régner » pour ne pas contresigner une loi légalisant l’avortement en Belgique. Cette séquence provoque de vives réactions du côté des défenseurs du droit à l’avortement tandis que le Palais royal insiste sur le « caractère strictement privé » de cette séquence.

Le pape est actuellement dans la basilique du Sacré-Cœur de Koekelberg pour rencontrer les évêques, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées, les séminaristes et les acteurs pastoraux de Bruxelles. Cette basilique achevée en 1970 est l’une des plus grandes au monde.

Vendredi 26 septembre

[LES FAITS] De retour à la nonciature apostolique à Bruxelles après sa visite à Leuven, dans la soirée du 27 septembre 2024, le pape François a rencontré un groupe de 17 personnes, « victimes d’abus de la part de membres du clergé en Belgique ». La rencontre a duré plus de deux heures et ne s’est terminée que vers 21h, un horaire extrêmement tardif compte tenu de la fatigue du pape François, qui est apparu assez affaibli lors de sa visite à l’Université catholique de Leuven. « Les participants ont pu faire part au pape de leur histoire et de leur douleur et exprimer leurs attentes quant à l’engagement de l’Église contre les abus », indique le Saint-Siège. « Le pape a pu écouter et s’approcher de leur souffrance, a exprimé sa gratitude pour leur courage, et le sentiment de honte pour ce qu’ils ont subi dans leur enfance à cause des prêtres à qui ils étaient confiés », est-il précisé. Il a pris note de certaines demandes qui lui ont été faites, afin qu’il puisse les étudier. Cette rencontré était très attendue mais n’avait pas été inscrite dans l’agenda officiel du pontife en Belgique, pour des raisons de discrétion à l’égard des victimes.

[REPORTAGE] La visite du pape François à l’université catholique de Leuven ce vendredi - avant, samedi, une étape dans son homologue francophone à Louvain-La-Neuve - n’a pas rassemblé de grandes foules, mais elle a attiré un public d’universitaires et d’étudiants curieux de l’entendre sur l’articulation entre affirmation de la foi catholique et respect de la liberté académique.

[LES FAITS] Le pape a livré un plaidoyer pour une université qui promeut « la passion pour la recherche de la vérité au service du progrès humain », à l’occasion d’un discours à l’Université catholique de Leuven, le 24 septembre 2024. Devant un parterre d’universitaires réunis pour les 600 ans de l’institution, il a mis en garde contre le relativisme, signe d’une « fatigue de l’esprit », et le « rationalisme sans âme ». En amont, le pontife a été interpellé par le recteur de l’université sur l’attitude de l’Église face aux abus et vis-à-vis des femmes et des personnes homosexuelles. 

[LES FAITS] Dès le premier discours de son voyage en Belgique, ce 27 septembre 2024, le pape François a déploré les scandales des crimes sexuels et des « adoptions forcées », dont les révélations ont décrédibilisé fortement l’Église catholique de Belgique ces dernières années. Alors que sa venue dans le pays a soulevé de fortes tensions autour de ces drames, le roi Philippe de Belgique et le Premier ministre ont tous deux appuyé la responsabilité de l’institution pour réparer « l’irréparable ».  François a assuré que l’Église s’attaquait à ce « fléau » avec « détermination et fermeté, en écoutant et en accompagnant les personnes blessées et en mettant en œuvre un vaste programme de prévention dans le monde entier ». Le Pape est alors sorti de ses notes pour confesser la « honte » de l’Église pour les abus sur mineurs. "C’est une honte que nous tous devons prendre en main aujourd’hui, [nous devons] demander pardon et résoudre le problème", a-t-il déclaré. Et de glisser : "Nous pensons à l’époque des saints innocents [épisode des enfants massacrés dans l’Évangile, ndlr] et nous disons ‘quelle tragédie qu’a fait le roi Hérode’… mais aujourd’hui, dans l’Église même, il y a ce crime, et l’Église doit en avoir honte et demander pardon […] et tout faire pour que cela ne se produise plus". 

"C'est avec une âme reconnaissante que je visite la Belgique, signe et pont de paix, où différentes cultures, langues et peuples cohabitent dans le respect mutuel. Que Dieu bénisse la Belgique !", a écrit le pape François ce vendredi 27 septembre sur le livre d'or du château de Laeken.

Le pape François est accueilli par le roi Philippe et son épouse Mathilde au château de Laeken, résidence du Roi des Belges.

Alors que les 39.000 places du stade Baudouin, où aura lieu la messe finale dimanche 29 septembre, ont été prises d’assaut, le parcours de la papamobile pendant les trois jours de visite en Belgique va permettre aux déçus qui n’ont pas eu de place, de témoigner de leur attachement au Pape. Découvrez les lieux où il sera possible d'apercevoir François.

Jeudi 26 septembre

Très respecté et apprécié, le roi de Belgique Philippe 1er, régnant depuis 2013 a activement contribué à la venue du pape dans son pays. Connu pour sa foi profonde, il demeure cependant fidèle à son devoir de réserve, compte tenu de son rôle d’arbitre constitutionnel face aux crises politiques.

François a atterri à 19h06 à la base aérienne de Melsbroek, à proximité de Bruxelles, après un vol de 28 minutes en provenance du Luxembourg. Il y a été accueilli par le souverain du pays, le roi Philippe de Belgique, un des grands artisans de sa venue dans le Plat Pays. Sur le tarmac battu par la pluie le pontife a fait son apparition au son de l’hymne « Aux champs », réservé au chef d’État reçus en Belgique. Puis il a été accueilli par le roi des Belges et son épouse, la reine Mathilde, avant d’écouter les hymnes nationaux du Vatican et de la Belgique et de saluer les délégations, comme le veut le protocole. Lors de cette séquence était présent le Premier ministre de Belgique Alexander de Croo. Le pontife a ensuite écouté un chœur d’enfants entonner deux chants, « On écrit sur les murs » des Kids United, puis « Amazing Grace » avant de se retirer. Après cette dernière apparition publique de la journée, le pape a gagné en voiture la nonciature de Bruxelles, où il résidera jusqu’à la fin de son séjour le 29 septembre.

"Notre foi est ainsi : elle est joyeuse, dansante", a déclaré le pape François aux membres de la communauté catholique du Luxembourg rassemblés dans la cathédrale Notre-Dame de Luxembourg. Reconnaissant la sécularisation à l’œuvre au Luxembourg, François a souhaité que l’Église "ne se replie pas sur elle-même, triste, résignée, rancunière". Au contraire, elle doit être "prête à évoluer", en partageant par exemple "les responsabilités et les ministères". Le pape a ainsi condensé dans son discours l’un des enjeux du Synode en cours dans le monde, un processus qui vise à donner plus de place aux laïcs et aux femmes en particulier. 

François a été accueilli aux alentours de 16h30 au son de l’orgue puis d’un chant entonné en anglais par cette assemblée où se mélangeaient de nombreuses nationalités. Après un discours de bienvenue du cardinal Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg, le pontife a ensuite assisté à un spectacle de danse intitulé « Laudato si’ », inspiré par son encyclique et la vie de saint François d’Assise, puis a écouté les témoignages de trois personnes engagées dans la vie de l’Église locale.

L’une d’entre elles, Christine Bußhardt, vice-présidente du Conseil pastoral diocésain, a reconnu un certain « découragement » des membres de son diocèse qui ne se sentent pas toujours « traités sur un pied d’égalité ». Elle a cependant affirmé voir germer un « renouveau nécessaire » dans le Synode sur la synodalité qui doit se conclure avec la session romaine d’octobre. Ce processus lancé par le pape François en 2021 dans les paroisses du monde entier est censé rendre l’Église catholique plus inclusive et participative. Le cardinal Hollerich tient un rôle essentiel dans ce synode en tant que rapporteur. La venue du pape François dans son pays a été perçue par beaucoup comme un signe de soutien. 

Reconnaissant la sécularisation à l’œuvre au Luxembourg, François a souhaité que l’Église « ne se replie pas sur elle-même, triste, résignée, rancunière  ». Au contraire, elle doit être « prête à évoluer », en partageant par exemple « les responsabilités et les ministères ». Le pape a ainsi condensé dans son discours l’un des enjeux du Synode en cours dans le monde, un processus qui vise à donner plus de place aux laïcs et aux femmes en particulier. Le pape François a insisté sur l’importance pour l’Église de ne pas être triste. « Notre foi est ainsi : elle est joyeuse, “dansante”, parce qu’elle nous dit que nous sommes les enfants d’un Dieu ami de l’homme, qui nous veut heureux et unis, et ne peut être davantage réjoui que par notre salut », s’est-il exclamé, faisant référence à la célèbre procession dansante d’Echternach, une festivité catholique luxembourgeoise qui fait partie de la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Après avoir entendu deux témoignages de catholiques portugais, appartenant à la principale communauté migrante au Luxembourg, le pape est sorti de son texte pour remercier le peuple et le gouvernement luxembourgeois pour leur « attention » pour les migrants, les encourageant à continuer. Le pontife a enfin rappelé les mots prononcés par Jean-Paul II en 1985 devant la jeunesse luxembourgeoise, invitée à tracer le chemin pour « une Europe non seulement des marchandises et des biens, mais des valeurs, des hommes et des cœurs ». Au cœur de ces racines chrétiennes, le pape argentin a insisté sur la défense de l’accueil du prochain, considérant qu’il s’agissait plus d’« un devoir de justice que de charité ».

Après le déjeuner, le pape François est arrivé près de l'archevêché de Luxembourg, où il a pris un café avec quelques collaborateurs. En chemin, il a rencontré et bénit une femme enceinte.

Ce matin, devant les autorités civiles luxembourgeoise, le pape a fait sourire l’assemblée en demandant au Luxembourg de faire « plus d’enfants ». « J’ai vu le taux de natalité. S’il vous plaît : plus d’enfants… c’est l’avenir. Je ne dis pas ‘plus d’enfants et moins de chiots’, cela je le dis en Italie, mais à vous : plus d’enfants », a lancé le pape à ce pays qui accuse une forte diminution de la natalité, avec un indice de fécondité de 1,25 enfant par femme en 2023.

Après une rencontre en privé au palais Grand-Ducal avec le Premier ministre Luc Frieden François a rejoint en voiture le « Cercle Cité », situé à quelque 500 mètres. Là il a rencontré les autorités et la société civile du Luxembourg. Devant quelque 300 politiques, diplomates, membres de la société civile, ou représentants religieux, il a exhorté à « montrer […] les avantages de la paix sur les horreurs de la guerre, de l’intégration et de la promotion des migrants sur leur ségrégation ». François a une nouvelle fois plaidé la cause des migrants, avertissant que la richesse était « une responsabilité » : « La richesse – ne l’oublions pas – est une responsabilité », a glissé François au pays qui détient le PIB par habitant le plus élevé au monde (classement 2023).

Le pape a enjoint à « ne pas négliger les nations les plus défavorisées » et à les aider « à se relever de leurs conditions d’appauvrissement ». Cela permettra, a-t-il souligné, de réduire « le nombre de ceux qui sont contraints à émigrer, souvent dans des conditions inhumaines et dangereuses ». Pour le pape, le Luxembourg, dont près de la moitié (47%) de sa population de 672.0000 habitants sont des étrangers, représente « un exemple pour montrer la voie à suivre dans l’accueil et l’intégration des migrants et des réfugiés ». Il a salué à ce propos l’« esprit d’accueil des migrants » du petit État.

François a retrouvé le grand-duc Henri au Palais Grand-Ducal qui lui a présenté sa famille, notamment de nombreux enfants. Il s’est brièvement entretenu en privé avec lui. Le grand-duc a ensuite montré au pontife la rose d’or offerte en 1956 par le pape Pie XII à sa grand-mère, la grande-duchesse Charlotte, et lui a remis une gravure peinte de Vierge à l’Enfant de la cathédrale Notre-Dame de Luxembourg datant du XVIIIe siècle. 

Le pape François a atterri à Luxembourg à 10h00. Sans doute fatigué par son état grippal annoncé au début de la semaine et par son voyage de douze jours en Asie du Sud-Est et en Océanie au début du mois, le pape François n’a fait qu’une courte apparition – moins de deux minutes – auprès de la délégation des journalistes qui l’accompagnent. Habituellement, il prend la peine de les rencontrer personnellement à la faveur du vol. Le pape doit maintenant se rendre au Palais Grand-Ducal où il prononcera le premier discours de son voyage devant les autorités et la société civile luxembourgeoises.

En avion, le pape François occupe systématiquement le premier rang gauche de l’appareil, juste derrière la cabine de pilotage ! Mais le Pape vole-t-il pour autant en première classe ? Le confort du Pape varie en fait selon la compagnie empruntée. Pour aller de Rome à Jakarta, le pape a volé sur un A330 d’ITA Airways qui comportait, selon une photo publiée par un passager proche du pape, le jésuite Antonio Spadaro, un vrai siège de première classe et un large écran. En fonction des compagnies, le confort peut néanmoins varier. 

Le pape François s’est envolé à 8h28 ce jeudi dans un Airbus A321 d’ITA Airways de l’aéroport de Rome Fiumicino pour rejoindre le Luxembourg, première étape de son voyage qui doit le conduire en Belgique en fin d’après-midi et où il restera jusqu’à dimanche. Il devrait atterrir à l’aéroport international de Luxembourg Findel aux alentours de 10h. Il s'agit de son 46e voyage apostolique à l’étranger, et ce quinze jours seulement après son long périple en Asie du Sud-Est et en Océanie. 

25 septembre 2024

Le pape François s’est rendu en la basilique Sainte-Marie-Majeure pour prier devant l’icône de la Vierge Salus Populi Romani ce 25 septembre 2024, afin de lui confier son voyage imminent au Luxembourg et en Belgique (26-29 septembre), a informé le Bureau de presse du Saint-Siège.