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Oser la non-violence

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Une voiture incendiée en marge d’une marche organisée après la mort de Nahel à Nanterre. 29 juin 2023.

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Benoist de Sinety - publié le 30/06/23
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Après la mort du jeune Nahel à Nanterre, les émeutes se multiplient en France et les esprits s’échauffent. Refusons d’entrer dans le tourbillon diabolique de la violence, avertit le père Benoist de Sinety, curé de la paroisse Saint-Eubert de Lille.

"La gâchette facile", "un petit ange", "un jeune de 17 ans qui conduit une voiture de grand luxe", "violence policière", "racaille à éradiquer"... Autour de nous les réactions viscérales se multiplient, comme l’annonce de déchirements irréparables. Ne pas perdre l’horizon de l’Évangile devient chose délicate, et douloureuse même tant les tripes font violence au cœur pour durcir, réduire, caricaturer, invectiver, hurler même... Je me souviens d’amis dans l’ONG avec laquelle je partis un an en Bosnie pendant la guerre qui mit à terre l’ex-Yougoslavie. À force de voir des blessés et des morts, à force d’essuyer des tirs et d’en voir les victimes, certains étaient pris de rage et choisirent finalement de laisser là leur engagement et de prendre les armes. Mais chacun, nous nous étions posés la question, aux prises de nos vertiges intérieurs : faire du mal à ceux qui en font, ou essayer de faire du bien à ceux qui n’y peuvent rien ?

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