Priez pour que “l’intelligence artificielle soit toujours au service de l’être humain”

Chaque mois, le pape François confie aux fidèles une intention particulière. En ce mois de novembre, il les invite à prier “pour que les progrès de la robotique et de l’intelligence artificielle soient toujours au service de l’être humain”.“L’intelligence artificielle se trouve vraiment au cœur du changement d’époque que nous traversons”, constate l’évêque de Rome dans son message de prière qu’il consacre ce mois-ci aux avancées technologiques. Sans condamner l’usage des nouvelles technologies et de l’intelligence artificielle, le pontife argentin reconnaît même que la « robotique peut permettre un monde meilleur en étant associée au bien commun ». Mais ces technologies ne pourraient être qualifiées de « véritables progrès » si elles devenaient la cause d’inégalités.

Dès lors, ces avancées doivent « être orientées vers le respect de la dignité de l’être humain et de la Création », déclare le primat d’Italie qui offre à Dieu cette intention : « Prions pour que les progrès de la robotique et de l’intelligence artificielle soient toujours au service de l’être humain ».

En 2021, 80% des nouvelles technologies seront basées sur l’intelligence artificielle

Dans une infographie proposée par le Réseau mondial de prière du pape est indiquée que 80% des nouvelles technologies seront basées sur l’intelligence artificielle en 2021. Celles-ci peuvent effectivement être au service du bien commun, notamment en matière de santé, d’éducation ou bien encore d’environnement. Dans les images qui accompagnent le message du pape, on peut voir par exemple un homme retrouver l’usage de ses jambes grâce à la robotique.

Ce n’est pas la première fois que le pape François s’exprime au sujet de ces progrès techniques. En février 2020, une rencontre organisée par l’Académie pontificale pour la vie était organisée sur l’intelligence artificielle. Le pape François, indisposé, avait fait parvenir un message aux participants dans lequel il rappelait que les nouvelles technologies ne sont pas des instruments « neutres ». Il plaidait alors pour une « algo-éthique » capable de devenir une « pont » pour permettre aux principes de la Doctrine sociale de l’Eglise de s’appliquer au monde des nouvelles technologies.

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