Le pape François a exprimé sa proximité aux membres du personnel soignant "victimes d’agression" et a réitéré ses préoccupations pour les pays en conflits, lors de l’Angélus de ce 6 avril 2025. Campagne de soutien 2025
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Comme chaque dimanche ces dernières semaines, le texte du pape François pour l'Angélus a été diffusé sous forme écrite par le Saint-Siège ce 6 avril. Le pontife, actuellement en convalescence au Vatican, ne l’a pas lu, même s'il est brièvement apparu en public aux alentours de midi sur la place Saint-Pierre, dans le cadre du Jubilé des malades.
Dans son message, le pape François évoque le Jubilé des malades et du monde de la santé qui a lieu ce weekend à Rome, avec la participation de 20.000 personnes. Il souhaite que l’amour de Dieu "atteigne ceux qui souffrent et encourage ceux qui les soignent". Il confie sentir lui-même "le ‘doigt de Dieu’ et sa caresse bienveillante" dans sa maladie et sa convalescence. François enjoint à investir "dans les traitements et la recherche", demandant aussi "que les systèmes de santé soient inclusifs et attentifs aux plus fragiles et aux plus pauvres". Il exprime une pensée spéciale "pour les médecins, les infirmières et le personnel de santé, qui ne sont pas toujours aidés à travailler dans des conditions adéquates et sont parfois même victimes d'agressions". "Leur mission n'est pas facile et doit être soutenue et respectée", insiste-t-il. Évoquant par ailleurs la Journée mondiale du sport au service de la paix et du développement ce 6 avril, le pontife argentin, lui-même amateur de football, souhaite "que le sport soit un signe d'espoir pour les nombreuses personnes en quête de paix et d'inclusion sociale".
La préoccupation du Pape pour les foyers de conflit
Au fil du message, le Pape exprime une nouvelle fois son souci pour "l’Ukraine martyrisée, frappée par des attaques qui font de nombreuses victimes civiles, dont beaucoup d'enfants". Après plus de trois ans de conflit, les frappes russes se poursuivent ces derniers jours sur le sol ukrainien et les pourparlers de paix sont enlisés.
Il lance aussi un appel pour Gaza, où les habitants "sont réduits à vivre dans des conditions inimaginables, sans abri, sans nourriture, sans eau potable". "Que les armes se taisent et que le dialogue reprenne, que tous les otages soient libérés et que la population soit secourue", martèle-t-il. Malgré la trêve, les bombardements israéliens ont repris dans l’enclave et les aides humanitaires ne peuvent plus y accéder depuis plus d’un mois. D’après les derniers bilans, plus de 1.200 Palestiniens ont été tués en deux semaines.
Passant en revue divers foyers de conflit dans le monde, le successeur de Pierre invite à prier pour la paix au Moyen-Orient, "au Soudan et au Soudan du Sud, en République démocratique du Congo". En Birmanie, il s’inquiète des conséquences du séisme où plus de 3.000 morts sont recensés. Et il s’attriste des violence des gangs en Haïti, où deux religieuses de la Congrégation des Petites sœurs de Sainte Thérèse ont été tuées lundi dernier, lors d’une attaque dans la ville de Mirebalais. Enfin, le pape François remercie les détenues de la prison pour femmes de Rebbibia – établissement pénitentiaire romain qu’il a visité à plusieurs reprises – pour la carte qu'elles lui ont adressée.
