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Une confession peut-elle être invalide ?

Man talking to priest during confession in booth, space for text
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Mónica Muñoz - publié le 17/02/25
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Le sacrement de réconciliation restaure la grâce sanctifiante qui a été perdue par un péché grave, mais si ce sacrement n’est pas vécu de la bonne manière, la confession peut être invalide. Explications.

Source de joie et de paix, la communion d’amour avec Dieu qui est donnée à chaque chrétien par la grâce baptismale peut être rompue par le péché. Celui qui veut alors se réconcilier avec Dieu et avec l’Église doit faire preuve d’une véritable contrition et "confesser au prêtre tous les péchés graves dont il se souvient après avoir examiné soigneusement sa conscience" (Catéchisme de l’Église catholique § 1493). Toutefois, si la confession est faite de manière incorrecte, elle peut être invalide.

Si l’Église invite les fidèles à confesser les péchés "graves" (mortels) et les péchés "véniels", elle attire aussi l’attention sur l’importance du repentir et la volonté de confesser tous les péchés sans les cacher. En effet, en gardant consciemment le silence sur les péchés mortels, il n'y a pas de véritable contrition et donc pas de pardon pour ces péchés. "L’aveu au prêtre constitue une partie essentielle du sacrement de Pénitence : "Les pénitents doivent, dans la confession, énumérer tous les péchés mortels dont ils ont conscience après s’être examinés sérieusement, même si ces péchés sont très secrets et s’ils ont été commis seulement contre les deux derniers préceptes du Décalogue (cf. Ex 20, 17 ; Mt 5, 28), car parfois ces péchés blessent plus grièvement l’âme et sont plus dangereux que ceux qui ont été commis au su de tous" (Concile de Trente : DS 1680)", indique le Catéchisme de l’Église catholique (1456). Et de préciser que ceux qui cachent sciemment quelques péchés "ne proposent à la bonté divine rien qu’elle puisse remettre par l’intermédiaire du prêtre. Car "si le malade rougit de découvrir sa plaie au médecin, la médecine ne soigne pas ce qu’elle ignore" (S. Jérôme, Eccl. 10, 11 : PL 23, 1096) (Concile de Trente : DS 1680)".

En cas d’un oubli, la confession reste valide, à condition de mentionner le péché omis lors d’une prochaine confession. Mais l’essentiel est de se rappeler qu’il s’agit d’un sacrement par lequel Dieu, dans son infinie miséricorde, efface tout ce que nous avons fait et nous offre la possibilité de recommencer. La confession est avant tout un sacrement qui permet de se réconcilier en toute humilité et confiance avec le Seigneur.

Douze pensées lumineuses des grands saints sur la confession :

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