separateurCreated with Sketch.

Ce qu’est un vrai pèlerinage chrétien 

compostelle
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
I.Media - publié le 19/12/24
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Alors qu'il recevait des pèlerins italiens du chemin de Compostelle, le pape François a défini ce 19 décembre ce qu'est, selon lui, un vrai pèlerinage chrétien.

"Les personnes qui font le Chemin de Saint-Jacques font-elles un vrai pèlerinage ?" C’est la question du pape François en recevant ce 19 décembre 2024 des pèlerins italiens de l’antique chemin de Compostelle qui parcourt l’Europe jusqu’au tombeau attribué à l’apôtre Jacques, en Espagne. Ces pèlerins, reçus par le pape François dans la basilique Saint-Pierre, étaient accompagnés de l’Œuvre Don Guanella, qui organise des pèlerinages vers le fameux sanctuaire, et de l’archevêque de Saint-Jacques-de-Compostelle, Mgr Francisco Prieto Fernández. 

Devant eux, le pape François s’est félicité de l’augmentation du nombre de pèlerins empruntant les routes de Saint-Jacques, qui connaissent un grand succès ces dernières décennies. Jean-Paul II s’y est rendu par deux fois, en 1982 et en 1989 – pour les Journées mondiales de la jeunesse – et Benoît XVI l’a visité en 2010. 

La place du silence

Si cette croissance numérique est "un fait très positif", elle pose "une question sérieuse", a estimé François. Et de s’interroger : "Les personnes qui font le Chemin de Saint-Jacques font-elles un vrai pèlerinage ? […] Ou est-ce autre chose ?". D’après les associations qui promeuvent le Chemin de Saint-Jacques, celui-ci est fréquenté aussi par des non-croyants aux motivations diverses comme la recherche du sens, le défi sportif, ou encore le désir de s’éloigner du fracas de la vie. 

"Il est évident qu'il y a des expériences différentes, mais la question nous donne à réfléchir", a insisté le pontife argentin. Il a alors énuméré les "trois signes" d’un pèlerinage chrétien, à commencer par "le silence". C’est le silence qui permet de trouver "les réponses que le cœur cherche", a-t-il souligné. 

Avoir un évangile de poche

En deuxième lieu, le Pape a préconisé de porter sur soi un évangile de poche et d’en lire un passage tous les jours. "Cela ne coûte rien, mais si quelqu’un ne peut pas le payer, je lui offre, demandez-le moi", a-t-il proposé spontanément, déclenchant les rires. 

Enfin, troisième signe : François a recommandé de "faire du bien" aux personnes "les plus petites, les plus défavorisées". Le long du chemin connu pour être aussi un lieu de rencontres, il a enjoint les pèlerins et marcheurs à être "attentifs aux autres, en particulier à ceux qui luttent le plus, à ceux qui sont tombés, à ceux qui sont dans le besoin". 

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)