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En Océanie, des vocations sacerdotales par centaines

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Père Martin Prado.

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Bérengère de Portzamparc - publié le 15/10/24
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Dans le cadre de la Semaine mondiale missionnaire, découvrez les portraits de missionnaires du monde entier. Aujourd'hui, zoom sur l’Océanie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée, où de plus en plus de vocations sacerdotales fleurissent

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Petit pays du bout du monde, c’est pourtant bien en Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG) que le Pape s’est rendu du 6 septembre au 9 septembre dernier, à Port Moresby, la capitale mais également à Vanimo, le plus petit des diocèses situé au nord-ouest de la Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG). L'occasion pour lui d’y retrouver un jeune missionnaire argentin, le père Martin Prado, qui était venu à Rome en 2019 avec douze de ses paroissiens, qui tous avaient beaucoup marqué le Saint Père. "L’évêque [de Vanimo, Mgr Francis Meli] a dit que c’était parce que les habitants de Vanimo étaient allés voir le pape et qu’il leur rendait la pareille", confiait en septembre dernier le jeune missionnaire, encore étonné de sa venue.

Des missionnaires dynamiques

Sans doute le Pape a-t-il aussi voulu honorer cette église des périphéries, petite mais tellement dynamique, et qui doit ce dynamisme au travail de nombreux missionnaires sur place depuis quelques décennies. Ces missionnaires, essentiellement polonais, philippins, australiens, argentins et indiens, œuvrent dans les villes bien sûr, mais aussi en plein cœur des forêts centenaires, dans des villages isolés, fait de huttes et de maisons sur pilotis. Dans ces villages, peuplée d’une société rurale qui vit des travaux des champs, les personnes âgées sont peu nombreuses. On y trouve essentiellement de jeunes familles avec plusieurs enfants. Et ce sont justement les plus jeunes, fascinés par la rencontre avec le Christ, qui demandent à être baptisés, et ils sont de plus en plus nombreux. 

Le travail des missionnaires ne s'arrête pas là puisqu’ils accompagnent ces jeunes baptisés tant et si bien qu’ils sont de plus en plus nombreux à envisager ensuite la prêtrise. C’est ainsi que dans ce pays baigné par l'océan pacifique, les séminaires ne cessent de se remplir chaque année ! Il y existe trois petits séminaires, deux propédeutiques et quatre grands. Or selon les données officielles du Dicastère pour l'évangélisation, dans deux des quatre grands séminaires de la dernière année de formation, il y avait 159 séminaristes en 2024 provenant de presque tous les diocèses du pays. L'année précédente, ils étaient à peine une centaine, tandis qu’en 2022 on en comptait moitié moins, soit 70.

Formés par les missionnaires

Parmi ces jeunes séminaristes, toutes les tribus sont représentées, et selon la latitude où ils ont grandi, on y voit des séminaristes à la peau plus ou moins claire, en bonne forme physique ou plus mince. Alors que l'actualité récente fait état de plusieurs affrontements entre les différentes tribus dans le pays, bien au contraire, dans les séminaires, l'ethnicité ou les idées de contrôle de territoire ne divisent pas les cœurs, un autre gage d’espérance. La formation de ces futurs prêtres est également confiée aux missionnaires, en particulier aux Verbites et aux Vincentiens, selon le souhait de la Conférence épiscopale (qui réunit les évêques de Papouasie-Nouvelle-Guinée et ceux des Îles Salomon). Ces missionnaires formateurs ont reçu récemment un outil précieux pour guider leur travail : la Ratio Nationalis Institutionis Sacerdotalis, une règle pour la formation des prêtres, récemment approuvée conjointement par le Dicastère pour l'Évangélisation et le Dicastère pour le Clergé.

En cette semaine de la mission, il est important de se souvenir de ces missionnaires qui agissent au quotidien, et de poursuivre la prière et le soutien pour cette jeune Église qui marche et qui grandit, aux quatre coins du monde.

En partenariat avec les Œuvres Pontificales Missionnaires

OPM
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