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Malte, cette île qui rend témoignage à la lumière

MALTE-Mellieha-shutterstock

Vue aérienne de l'église paroissiale de Mellieha (Malte).

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Fleur Nabert - publié le 06/10/24
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Fleur Nabert, sculpteur et conférencière, participe au pèlerinage Magnificat & Aleteia organisé à Malte cette semaine. Elle nous invite à suivre le dernier épisode de son carnet de pèlerinage sur l’archipel. Entre histoires et sensations, elle révèle toutes les facettes de cette destination et son immense portée spirituelle. (6/6)

Il faut partir. Tourner le dos aux pierres blondes caressées par le soleil maltais. Retrouver la France mouillée et se consoler en se disant que les arbres ont revêtu leurs couleurs de feu et que c’est la saison des châtaignes. Bref, il faut annoncer à l’enfant intérieur que les vacances sont finies. Ou plutôt la vacance, cette décision de faire de l’espace dans sa vie, pour autre chose. Le pèlerinage est un temps d’écoute et de rencontre, qui ne peuvent exister que parce l’on a créé un espace de disponibilité. Un arrêt dans la course habituelle de la vie. Alors de quoi s’est rempli le creux que nous avons fait dans le temps et dans nos vies ? 

De la beauté indiscutable de Malte. L’île tient la promesse du rêve qui la précédait. Sa taille très humaine en fait une terre de pèlerinage idéale, à la fois proche par la chaleur de son accueil, et impressionnante par la richesse de ses trésors; une terre où l’on reçoit beaucoup sans s’épuiser. Belle par la terre et la mer, belle par le visible et l’invisible, havre véritable.

Maison traditionnelle maltaise à Mdina (Malte).

Terre de saints. Des grands personnages que sont saint Luc et saint Paul, en passant par les nombreux sanctuaires mariaux et les figures très impressionnantes des chevaliers de saint Jean de Jérusalem, à chaque fois que l’on tourne la tête on se retrouve face à une figure qui élève et inspire. 

On ne peut que vouloir continuer à lire sur ces hommes et ces femmes qui ont mis en œuvre à grande échelle la radicalité évangélique de vouloir servir "leurs seigneurs les pauvres". Dans un temps de repli, la vastitude de leur engagement donne le vertige… et l’envie de trouver les voies de cette ouverture à l’autre dans notre siècle.

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L'île de Saint-Paul (Malte).

“Faire église”

Et puis, faire un pèlerinage, comme ici habité par la prière des heures, c’est aussi "faire église", comme les premiers chrétiens des catacombes de saint Paul. C’est échapper aux avanies de la vie d’un groupe rendu soudain homogène par une même foi. C’est regarder tous ensemble dans la même direction. Je pars donc avec, dans les yeux et le cœur, la trace dorée de cette île qui rend témoignage à la lumière. 

En partenariat avec VisitMalta

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