separateurCreated with Sketch.

Fin de vie : un nouveau texte déjà déposé à l’Assemblée nationale

OLIVIER-FALORNI-AFP

Le député Modem Olivier Falorni lors de l'examen du projet de loi sur la fin de vie, 29 mai 2024.

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Agnès Pinard Legry - publié le 22/07/24
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Fervent défenseur de "l’aide à mourir", le député Modem Olivier Falorni n’a décidément pas perdu de temps. Tout juste réélu, il a déposé le 19 juillet un nouveau texte sur la fin de vie à l’Assemblée nationale, a-t-il annoncé sur X.

Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi le vôtre.

Je donne en 3 clics

*don déductible de l'impôt sur le revenu

La dissolution de l’Assemblée nationale n’aura décidément pas réussi à calmer les esprits et les ardeurs. Olivier Falorni (MoDem) a déposé à l’Assemblée nationale une proposition de loi relative à l’accompagnement des malades et de la fin de vie. "Je viens de déposer la première proposition de loi de la 17e législature", a ainsi annoncé le député de Charente-Maritime sur X le 19 juillet. "Ce texte vise à poursuivre le chemin brutalement interrompu par la dissolution. Elle reprend donc intégralement le texte voté par la commission ainsi que tous les amendements adoptés en séance."

Rapporteur général du projet de loi sur la fin de vie lors de la précédente législature et fervent défenseur de "l’aide à mourir", il a choisi de reprendre la dernière version du texte débattu par les députés en juin au moment de l’annonce de la dissolution, entrainant de facto son abandon. Le texte introduisait notamment la possibilité de recourir à l’euthanasie et au suicide assisté sous certaines conditions. Et le député de reprendre sur X : "Je confirme, je persiste et je signe. Je ne lâcherai rien. Je ne laisserai pas jeter aux orties des années de travail et d’engagement, personnel et collectif. Pour les malades. Pour leurs proches. Pour nous toutes et nous tous."

Emmanuel Macron avait déjà indiqué peu après la dissolution de l’Assemblée nationale qu’il souhaitait que "les projets en cours", notamment celui sur la fin de vie, "puissent être repris". Une position également partagée par François Hollande, élu député de Corrèze, qui a assuré au soir de son élection : sur la fin de vie, "il n’y a pas de temps à perdre".

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Aleteia vit grâce à vos dons

Permettez-nous de poursuivre notre mission de partage chrétien de l'information et de belles histoires en nous soutenant.