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La flamme olympique, symbole de mobilisation populaire

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Shutterstock

François Morinière - publié le 19/05/24

Symbole de paix et d’amitié, la flamme olympique sillonne la France. Pour notre chroniqueur François Morinière, ce relais de la flamme est l’outil parfait pour irriguer le pays en profondeur.

Partie quelques jours auparavant de Grèce, la flamme olympique est arrivée à Marseille le 8 mai dernier, donnant lieu à des images grandioses sous le soleil de la Méditerranée. Transportée à bord du trois-mâts Le Belem, l’arrivée dans le Vieux Port en bas de la Canebière a été célébrée par plus de 100.000 personnes. Elle est maintenant partie pour sillonner la France et les outremers pendant 68 jours avant de retrouver la capitale le 26 juillet lors de la cérémonie d’ouverture. Plus de 11.000 personnes vont se relayer sur le territoire français pour se la transmettre de main en main après l’avoir portée sur quelques centaines de mètres. Il y aura des grandes célébrités et des inconnus dans un savant mélange un peu nébuleux concocté par le comité d’organisation.

Mobiliser tout un pays

Quel est la portée de ce symbole ? Allumée à Olympie sous l’autorité du CIO, la flamme olympique est une manifestation des valeurs positives que l’homme a toujours associées à la symbolique du feu et fait ainsi le lien entre les Jeux anciens et les Jeux modernes. Tout au long du parcours, la flamme annonce les Jeux olympiques et transmet un message de paix et d’amitié aux peuples. C’est un objet stylisé dessiné par un artiste et produit ensuite en nombre suffisant pour permettre son utilisation de manière pratique en plusieurs endroits. Pour Paris 2024, c’est Arcelor Mittal, partenaire commercial, qui s’est chargé du projet et qui fabrique l’objet en acier recyclé. Très réussi, l’objet qui pèse 1,5 kg deviendra une vraie relique pour les générations à venir. On voit d’ailleurs régulièrement des torches d’anciennes olympiades se vendre aux enchères à des prix parfois très élevés.

Parmi les nombreux challenges du comité d’organisation, celui de mobiliser tout un pays et pas simplement la ville hôte est très important, spécialement en France où la tradition jacobine se traduit de manière constante dans l’opposition entre Paris et la province. Et ce relais de la flamme est l’outil parfait pour irriguer le pays en profondeur et le mettre à l’unisson de l’événement à venir. Piloté avec efficacité par l’ancien champion olympique de judo Thierry Rey, ce projet a connu un franc succès auprès des collectivités locales même s’il a fallu débourser environ 150.000 euros pour avoir une étape dans un département. Certains ont dû renoncé par manque de moyens ou par opposition de principe. Mais globalement l’Hexagone est bien couvert, et l’engouement populaire que l’on a constaté depuis quelques jours montrent l’efficacité du dispositif qui nécessite au passage des moyens de sécurisation significatifs. Il y a clairement un effet miroir avec le Tour de France qui attire des millions de spectateurs sur les routes de France pour une raison simple évidente : le spectacle est gratuit !

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Passage de la flamme olympique au sanctuaire de Lourdes, 19 mai 2024.

Le dernier relayeur

À Toulouse par exemple, le succès a été massif avec notamment le relayeur Antoine Dupont, considéré comme le meilleur joueur de rugby au monde, et qui participera avec enthousiasme et gourmandise au JO avec l’équipe de France de rugby à sept. D’autres surprises viendront dans les prochains jours, mais la grande énigme demeure : qui sera le dernier relayeur ayant le privilège d’allumer la vasque au Trocadéro pour symboliser l’ouverture de la compétition ? On garde bien sûr en tête Michel Platini à Albertville en 1992, un archer qui avait tiré une flèche enflammée à travers le stade à Barcelone en 1992 également, et enfin Mohammed Ali à Atlanta montant avec difficulté et émotion les dernières marches malgré sa maladie de Parkinson. Le nom de ce dernier relayeur est un véritable secret d’État et nul doute que le président Macron en personne a été associé au choix qui a été fait.

Parmi les lieux qui ont vu ou verront la flamme, on peut déjà citer Notre-Dame de La Garde à Marseille d’où a été lancé le relais par Basile Boli en personne. En se mettant sous le regard protecteur de « La Bonne Mère », l’aventure s’annonce sûrement pleine d’espérance. Notons également que la flamme des Jeux paralympiques passera par Lourdes le 25 août, comme une évidence tant la cité mariale est le lieu d’accueil de millions et de millions de blessés de la vie.

Les dons du Saint-Esprit

En ces temps de Pentecôte, difficile pour les chrétiens de ne pas voir dans ce symbole un lien avec les langues de feu qui descendirent sur les apôtres au Cénacle comme signe de la venue de l’Esprit Saint. On peut donc en faire un signe personnel de prière et d’espérance afin que ceux qui participent à cet évènement festif et pacifique reçoivent en eux les sept dons du Saint-Esprit : sagesse, intelligence, science, force, sagesse, prudence et piété. Un bon petit viatique qui ne peut faire de mal à personne !

Tags:
Jeux olympiquespentecote
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