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Le 4 juillet dernier, le film Sound of Freedom est sorti dans les salles américaines devenant numéro un des entrées le jour de sa sortie et se classe aujourd’hui encore à la neuvième place du box-office annuel américain, devant des blockbusters tels que Indiana Jones et le Cadran de la Destinée ou encore le dernier Mission Impossible. Avec son budget de 15 millions de dollars, il atteint un total de 183 millions de recettes à la fin de son exploitation en salles.
Mais que raconte ce thriller que personne n’attendait ? Sound of Freedom met en scène l’opération menée par un ancien agent fédéral américain pour sauver des centaines d’enfants prisonniers d’un trafic sexuel. Produit par Angel Studios, également producteurs de la série The Chosen, le film s’inspire d’une histoire vraie, celle de Tim Ballard. Fondateur de l’Operation Underground Railroad, organisation destinée à sauver les enfants des réseaux de trafics, il est incarné à l’écran par Jim Caviezel (interprète entre autres de Jésus dans La Passion du Christ de Mel Gibson). Le long-métrage arrivera dans nos salles le 15 novembre prochain grâce à Saje Distribution, près de 4 mois après sa sortie américaine.
Aux États-Unis, le phénomène qu’est Sound of Freedom porte avec lui son lot de polémiques. Certains médias américains accusent le film d’être le vecteur indirect de théories complotistes, notamment portées par le mouvement QAnon et soutenues par l’acteur Jim Caviezel. La principale théorie défendue par ce mouvement appuie l’existence d’un trafic d’enfants au niveau mondial, motivé par la production de l’adrénochrome (drogue récréative qui serait synthétisée à partir de sang d’enfants). Face aux différentes remises en cause quant au potentiel discours politique et conspirationniste du film, et bien que le long-métrage ne semble pas contenir de références directes à ces théories, les scénaristes de ce dernier, Rod Barr et Alejandro Monteverde (également réalisateur du long-métrage) ont souhaité s’exprimer via une tribune dans le Hollywood Reporter :
Il a été difficile de voir la controverse partisane nous détourner, ne serait-ce qu'un peu, de l'intention profonde de notre travail : utiliser le pouvoir du cinéma pour sensibiliser à la réalité de la traite des enfants.
Les responsables d’Angel Studios et le distributeur américain du film se sont eux aussi publiquement exprimés comme rejetant tout lien avec ces mouvements complotistes.
C’est en mai dernier au festival de Cannes que le distributeur français Saje découvre le film et témoigne de son enthousiasme : "Ce fut un coup de poing et un coup de cœur". Stupéfait devant la polémique autour du long-métrage, il espère que sa sortie française permettra un "débat apaisé" autour des questions de lutte contre la pédocriminalité. Sound of Freedom, de par sa sortie le 15 novembre chez nous, s’inscrira en lien avec deux événements : la journée mondiale pour la prévention des abus envers les enfants le 19 novembre, et la journée internationale des droits de l’enfant le 20 novembre.
Pratique