Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi le vôtre.
*don déductible de l'impôt sur le revenu
Le marathon de prière du pape François s’arrête, vendredi 7 mai, au sanctuaire marial Notre-Dame de la Paix et du Bon voyage situé dans la province de Rizal, aux Philippines.
AntipoloCœur battant de la foi des Philippins
Située à une vingtaine de kilomètres de Manille, la capitale des Philippines, la ville d’Antipolo abrite la cathédrale de l’Immaculée-Conception, également connue comme le sanctuaire de Notre-Dame de la Paix et du Bon voyage. Les premiers missionnaires d’Antipolo furent les franciscains, qui arrivèrent dans les environs en 1578. Les jésuites prirent le relai et administrèrent l’église à partir de 1591. Près de trente ans plus tard, en 1626, le gouverneur-général Juan Nino de Tabora légua à l’église une statue de la Vierge Marie rapporté d’Acapulco, au Mexique. Il lui donna le titre "Notre-Dame de la Paix et du Bon voyage" après avoir traversé l’océan pacifique en toute tranquillité. Cette statue en bois de la Vierge noire, couverte d’un manteau blanc cousu d’or et de pierres précieuses, est toujours visible au sanctuaire. Cœur battant de la foi des Philippins – l’Église a fêté cette année les 500 ans de l’arrivée du christianisme dans le pays – ce sanctuaire accueille traditionnellement un grand pèlerinage dans la nuit du 30 avril au 1er mai. Des milliers de fidèles partent de Manille et réalise l’Alay Lakad – qui littéralement "offrande à pied" - une marche qui les fait arriver au sanctuaire à l’aube afin d’assister à la messe.
PrièreÀ l’intention des familles
Le pape François invite à prier spécialement, en ce vendredi 7 mai, pour les familles, durement éprouvées par la pandémie de Covid-19. Alors que le souverain pontife a lancé en mars une année spéciale dédiée à la famille, il rappelle régulièrement que la famille doit d’abord être une "maison de prière", où se "régénèrent" les relations dans l’amour et dans le pardon. Selon lui il y a trois mots qui font qu’une famille va bien : "S’il te plaît, merci, pardon". La famille doit être fondée "sur l’amour qui régénère toujours les relations, en ouvrant des horizons d’espérance" mais aussi trouver "l’énergie spirituelle pour s’ouvrir au monde extérieur", c’est-à-dire être "évangélisatrice par l’exemple de la vie", avait-il expliqué.