Que ce soit par ses paroles, les lieux visités ou ses actes, le pape François a semé l’espérance en Irak lors de son déplacement début mars.Par son voyage en Irak, ces jours-ci, le pape François a semé un message d’espérance et de paix au cœur d’une terre dévastée par la guerre. Il a réalisé le rêve de Jean Paul II en venant dans ce pays affronté à des défis fondamentaux : une tentative d’éradication des plus anciennes communautés de l’histoire du christianisme, et le déchainement d’un terrorisme embrigadé se réclamant de l’Islam.
Des graines de respect, d’unité et d’espérance
S’exprimant à l’intérieur d’une église détruite dans une ville en ruines, puis devant une foule de fidèles pleins d’une joyeuse et douce reconnaissance, le Saint-Père a pu dire en toute clarté qu’”hostilité, extrémisme et violence sont des trahisons de la religion”. Comme on a pu le constater, il a semé des graines de respect, d’unité et d’espérance, en faveur d’un peuple bafoué depuis des décennies par les puissants et par les violents de ce monde.
François a pu effectuer cette visite au pays d’Abraham sous le signe de la paix fraternelle sans qu’aucune violence ne s’y déchaîne. Il a défini ce pèlerinage sur les pas de l’ancêtre commun des croyants comme “un devoir envers une terre martyrisée depuis tant d’années”. Quelques années auparavant, il était allé en Égypte, autre pays en proie à des persécutions violentes : comme en Irak, il y avait commencé un dialogue avec des autorités religieuses locales issues de la tradition musulmane, en signe de paix, pour s’opposer à la haine et à la guerre.
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Avant lui, Jean Paul II et Benoît XVI étaient venus apporter un message de paix comparable au Liban, cet autre pays souche de l’aventure chrétienne sans cesse menacée. Cet autre pays martyr, dans notre monde en flammes, en quête d’un avenir humain.