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Coronavirus : les OPM, “instrument du pape” au secours des pays du Sud

POPE AUDIENCE
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Mgr Giampietro Dal Toso est revenu dans un entretien accordé à l’agence Fides sur le rôle des Oeuvres Pontificales missionnaires (OPM) auprès des églises locales aux faibles moyens. L’occasion pour lui d’expliquer le fonctionnement du fonds d’urgence débloqué par le Pape pour ces pays du Sud durement frappés.

Mgr Giampietro Dal Toso est revenu dans un entretien accordé à l’agence Fides sur le rôle des Oeuvres Pontificales missionnaires (OPM) auprès des églises locales aux faibles moyens. L’occasion pour lui d’expliquer le fonctionnement du fonds d’urgence débloqué par le Pape pour ces pays du Sud durement frappés.

Dans un entretien accordé à l’agence Fides, Mgr Dal Toso, président des Oeuvres Pontificales missionnaires, a expliqué comment celles-ci s’organisent dans le cadre de la pandémie qui touche aujourd’hui tous les pays du monde. Car si les nations du Nord sont les plus touchées, celles du Sud, elles aussi, souffrent ou risquent de souffrir de l’épidémie de coronavirus.

En rappelant le rôle des OPM – “un instrument du Pape au profit des Églises dans les territoires des mission“– , l’évêque a souligné que de nombreuses oeuvres pontificales ont fait appel à eux tout comme des pays, dans le cadre de l’urgence sanitaire et matérielle. Le fonds d’urgence créé par l’évêque de Rome et auquel tous peuvent contribuer doit servir d'”instrument institutionnel” pour les Églises locales en grand besoin.

Le fonds d’urgence débloqué par le pape François, qui a d’ores et déjà versé 750 000 dollars et invité ceux qui en ont la possibilité à l’imiter, doit principalement être distribué aux pays du Sud c’est-à-dire en Afrique, en Asie ou encore les pays de l’Océanie. Ces “communautés frappées par la diffusion du coronavirus” aux “économies, sociétés et systèmes sanitaires fragiles” en auront cruellement besoin à la suite de la pandémie, considère l’évêque italien, car elles risquent d’être touchées à grande échelle. 

L’Eglise, une communauté de personnes concrètes

Le président des OPM ne peut encore le prédire l’impact qu’aura concrètement la crise actuelle. Mais il préfère que les communautés se tiennent prêtes. Il y aura de toute façon des “conséquences sociales et culturelles”, assure-t-il, mais aussi un bouleversement chez l’homme dans “sa relation avec l’autre et avec Dieu“. Le prélat ajoute que des fruits pourront aussi être récoltés dans la prière, car “là où l’homme fait l’expérience de ses limites, Dieu apparaît dans toute sa force“. 



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La charité, dans une période aussi difficile, est également mise à l’épreuve : “nous annonçons un Dieu qui s’est donné comme nom celui de charité” souligne Mgr Dal Toso. “La maladie ne nous laisse ni indifférent, ni identique” La concomitance de ce temps de pandémie et de la Semaine sainte conclue par la fête de Pâques, selon Mgr Dal Toso nous permet de repenser la place de la mort dans notre société : “nous faisons l’expérience d’un Dieu qui ressuscite d’une mort en croix et nous ouvre à la Vie Éternelle”. 


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