Dans un entretien accordé à « L’Express » et à l’hebdomadaire mexicain « Proceso », Nicolas Sarkozy, président de la République de 2007 à 2012, est revenu sur la libération de Florence Cassez et le rôle central joué par le pape Benoît XVI.
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« Il fallait que j’arrive à toucher les Mexicains qui croient aux droits de l’homme et à l’État de droit. J’ai pensé au rôle déterminant de l’Église dans ce pays. J’ai donc rencontré le pape Benoît XVI, auquel je voue une grande admiration ». Dans une interview exclusive accordée à L’Express et au magazine mexicain Proceso, Nicolas Sarkozy est revenu sur les dessous de la libération de la française Florence Cassez, arrêtée au Mexique en 2005 et condamnée à 96 ans de prison.
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Au cours de leur échange (vraisemblablement en octobre 2010), l’ancien président de la République explique alors à Benoît XVI que « de son point de vue », « Florence Cassez était victime d’une terrible injustice, d’un complot » et qu’il croyait « dans l’innocence de cette jeune femme ». « Je connaissais le rôle fondamental que joue la religion catholique au sein de la société mexicaine et j’espérais que mon intervention auprès du pape permettrait que l’Église du Mexique accepte de porter un regard neuf, sans préjugés, sur cette sordide affaire pour en constater les incohérences. C’est ce qui s’est passé, et cela a été le point de départ d’un retournement progressif de l’opinion publique mexicaine ». La française sera finalement libérée en janvier 2013, après sept années de détention.