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Les larmes de désespoir de Céline, collégienne gironde, aux longs cheveux blond vénitien, ne trouvant guère la paix hors de Lourdes ont ébranlé les centaines de milliers de spectateurs du long-métrage éponyme réalisé par Thierry Demaizière et Alban Teurlai. "Ce documentaire a permis à ma fille de renaître", se réjouit son père, Serge, un quinquagénaire au regard franc. "C’est une nouvelle Céline, qui croque la vie à pleines dents", se réjouit-il.
Et pour cause. Depuis la sortie du film, les petits miracles se sont enchaînés, comme les grains d’un chapelet ! D’abord, c’est au cours du tournage que l’adolescente a trouvé la force de révéler à ses parents le harcèlement scolaire dont elle était victime. « Une vraie libération pour elle », nous confie son père. Ensuite, Serge, qui était en fin de droit des ASSEDIC au moment du tournage, a retrouvé un travail à mi-temps dans le secteur de la propreté urbaine, grâce à un directeur d’usine de Valenciennes : « Il a assisté à l’une des projections, et est venu me trouver dans la foulée. Si Dieu le veut, je devrais pouvoir finir là-bas ma carrière professionnelle », espère-t-il.
Coup de pouce financier
Ce n’est pas tout ! Une parisienne retraitée, très touchée par l’histoire de Céline, lui a offert deux années d’étude dans un collège privé de Valenciennes : « Ma fille s’y épanouit beaucoup", jubile Serge. "Elle va pouvoir faire une école de couture, pour laquelle mon modeste salaire n’aurait pas suffit. » Cerise sur le gâteau, un peintre et sculpteur des Landes a créé une cagnotte Leetchi pour permettre aux Touril de revenir chaque année au sanctuaire : depuis une dizaine d’années, ils s’astreignaient à de gros efforts financiers pour y emmener leur fille. L’argent récolté leur a été versé fin novembre : « Ainsi, relate Serge, nous avons pu passer dix jours à Lourdes l’été dernier. Et en 2020, on y retourne ! »
Lors de leur dernier séjour, de nombreux jeunes sont venus trouver Céline pour la remercier de les avoir entraînés à Lourdes. « Ils disent que ça leur a donné envie de venir s’occuper des malades. Certains ont retrouvé le chemin de la foi. Vous voyez, je n’exagère pas", se félicite son père. "Ce film est une bénédiction ! » À telle enseigne qu’il ne se lasse pas de le regarder : « C’est toujours la même émotion. D’autant que nous sommes restés en lien avec les autres pèlerins qui y témoignent, notamment via un groupe WhatsApp. Ils sont notre seconde famille. » Serge insiste : « Autrefois au bord du suicide, ma fille déborde d’énergie. Tous ces bienfaits ne peuvent venir que du Ciel ! »