L’Église orthodoxe grecque a refusé de relocaliser l’église de “Agia Dynami” (pouvoir sacré) pendant l’expansion urbaine de la ville. Le ministère de l’Éducation nationale et des affaires religieuses a donc dû composer avec.
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Dans les années 1950, la ville d’Athènes connaît une période de croissance urbaine rapide. Le gouvernement municipal commence donc à développer ses infrastructures pour répondre aux besoins d’une population en plein essor et de nouveaux bâtiments ministériels sont créés dans le centre-ville d’Athènes. Une parcelle idéale est d’ailleurs sélectionnée pour ériger le nouveau siège du ministère de l’Éducation nationale et des affaires religieuses. Il s’agit d’un terrain situé juste derrière la célèbre place Syntagma, peuplée de quelques magasins et d’une petite église du XVIe siècle dédiée à la Vierge, facilement déplaçable.
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Mais l’Église orthodoxe grecque ne l’entend pas de cet oreille et refuse catégoriquement de donner la propriété. Au lieu de trouver un autre terrain, la ville d’Athènes décide quand même de poursuivre son idée et lance la construction des nouveaux bâtiments sur le terrain choisi. Mais que faire de l’église ? Le gouvernement grec trouve une solution : il construit les nouveaux bureaux tout en englobant l’édifice dans les bâtiments modernes.
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Mais son emplacement inhabituel, coincé entre les piliers de l’édifice ministériel — récemment transformé en hôtel —, n’est pas la seule caractéristique étonnante de cette église. Agia Dynami, qui signifie littéralement “pouvoir sacré”, abrite également un tunnel souterrain qui serait directement relié à l’Acropole. Une inscription, trouvée à l’entrée de l’église, indique également que la petite église aurait été construite au sommet d’un ancien temple païen dédié à Herakles, un demi-dieu héroïque d’une force remarquable. Coïncidence ?
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