Aleteia logoAleteia logoAleteia
Vendredi 26 avril |
Bienheureuse Alde
Aleteia logo
Culture
separateurCreated with Sketch.

Au festival d’Avignon, des propositions qui peuvent inspirer

POPES PALACE

François de Dijon I CC BY-SA 3.0

Domitille Farret d'Astiès - publié le 05/07/18

Le 72e festival d'Avignon s'apprête à ouvrir ses portes dès ce vendredi 6 juillet 2018. Cette importante « manifestation du spectacle vivant contemporain » propose, à côté du festival officiel, de nombreux spectacles qui peuvent inspirer les férus de théâtre.

Environ 140.000 spectateurs sont attendus pour le 72e festival d’Avignon qui se déroule du 6 au 24 juillet prochains. Lors de la conférence de presse de clôture de l’édition 2017, Olivier Py, directeur du festival, avait annoncé que l’édition 2018 explorerait “le genre, la transidentité, la transsexualité”. Un choix que déplorait Mgr Cattenoz, archevêque de la ville, lors de ses vœux en janvier dernier. Il avait alors déclaré qu’il souhaitait « redécouvrir un festival d’Avignon qui ne sera plus centré sur l’homosexualité et le transgenre sous toutes ses formes, mais sur un théâtre qui permette à nos contemporains de s’interroger sur le sens de notre vie et sur la finalité de l’homme dans la lumière d’un art où le beau et le bon retrouveront toute leur place dans la lumière de Dieu ».

L’art, une fonction transformatrice

Ce festival, créé en 1947 par Jean Vilar dans la légendaire cité des Papes, célèbre l’art. Or, le propre de l’art n’est-t-il pas d’exercer une fonction de transformation ? On peut dire qu’il a pour vocation de transcender l’Homme, c’est-à-dire de le conduire hors de ses marasmes habituels afin qu’il rencontre l’essentiel. Pourquoi ne pas profiter de l’événement pour découvrir dans le festival off, qui compte plus de 1.500 proposition dans 133 lieux différents, des projets artistiques variés et inspirants ?


Le roi Lear

Lire aussi :
Les pièces de théâtre qu’il faut avoir vues pour mourir “moins bête”

Aleteia a repéré La Boutique de l’Orfèvre, une pièce de théâtre écrite en 1960 par Karol Wojtyla, futur pape Jean-Paul II. Véritable « méditation sur le sacrement de mariage qui, de temps en temps, se présente en drame », ainsi que le souligne son sous-titre, elle sera présentée par la troupe Les Étinceleurs. Se joueront également deux pièces du jeune dominicain Adrien Candiard : Pierre et Mohamed, qui raconte l’amitié de Mgr Claverie, l’ancien évêque d’Oran, avec son chauffeur Mohamed, et Le 5e Évangile, écrit à partir de la vie et des écrits du frère Henri Vergès, religieux assassiné en Algérie. Elles seront jouées par la compagnie Aircac.

On pense aussi à Tête d’or, de Paul Claudel, ou encore, dans un registre plus contemporain, à Oscar et la dame rose, d’Éric-Emmanuel Schmitt, jolie ode à la vie. Conférences, balades sous les voûtes de la collégiale Saint Agricol, veillées de prière… permettront à ceux qui veulent allier art et foi de s’en donner à cœur joie.

Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)
Pave-Aleteia-Ictus-V2.png
Le coin prière
La fête du jour





Top 10
Afficher La Suite
Newsletter
Recevez Aleteia chaque jour. Abonnez-vous gratuitement