Ces huit figures ont contribué à la formation d’une nouvelle génération de prêtres et laïcs. Ils sont à montrer en exemple à l’ensemble des baptisés.
Faire d’une personne un(e) bienheureux(se) ou un(e) saint(e) est un long processus pendant lequel l’Église catholique examine avec précaution la vie et l’œuvre de celui ou celle appelé(e) à être élevé(e)sur les autels. Si certaines causes ont l’air de prendre du temps – voire même s’arrêter – d’autres, indépendamment de la date d’ouverture de leur cause, sont à un stade plus avancé. En janvier dernier, nous avons dressé une première liste de huit Français « en attente », dont les béatifications de deux d’entre eux — Adèle de Batz de Trenquelléon (1789-1828), et le père Jean-Baptiste Fouque (1851-1926) — ont été annoncées pour juin et septembre prochains.
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En images – Huit Français en attente de canonisation
En tête de cette nouvelle liste, la religieuse alsacienne Mère Alphonse Marie Eppinger (1814-1867), fondatrice des Sœurs du Très Saint Sauveur, dont la béatification est annoncée pour septembre prochain. Y figurent également le père carme Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus (1894-1967), fondateur de l’Institut Notre-Dame de vie, béatifié en 2016 ; le vénérable Jean-Léon Le Prevost (1803-1874), le fondateur des Religieux de St-Vincent de Paul avec Frédéric Ozanam, ce dernier béatifié par Jean Paul II en 1997 ; Matthieu Henri Planchat (1823-1871), un autre frère de Saint-Vincent de Paul; Le père jésuite Jacques Sevin (1882-1951), cofondateur des scouts de France ; Anne de Guigné (1911-1922), morte en odeur de sainteté, à l’âge de 11 ans; Edmond Michelet (1899-1970), grand résistant, déporté, ministre du général De Gaulle ; Claire de Castelbajac (1953-1975), un modèle de vie chrétienne pour les jeunes générations.
Tous ces pieux Français sont à montrer en exemple à l’ensemble des baptisés.