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Quatre bonnes actions à faire dans le secret

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Mathilde de Robien - publié le 26/01/18
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Il existe mille et une façons de faire de bonnes actions, un peu moins lorsqu’il s’agit de les faire en secret ! Voici quelques opportunités à saisir pour faire le bien autour de vous, sans en tirer aucune gloire personnelle, mais pour se rapprocher de Dieu qui, Lui, vous voit dans le secret.Des bonnes actions, c’est bien, mais les faire dans le secret, c’est encore mieux ! Elles n’en sont que meilleures puisque dénuées de tout ego et de toute gloire. Et si elles sont anonymes pour le bénéficiaire, elles ne le sont pas aux yeux de Dieu : l’évangéliste saint Matthieu a écrit : “Ton Père qui voit dans le secret te le rendra.” (Mt 6, 6). De plus, lorsque vous faites le bien, vous le faites en faveur du Christ lui-même. Toujours dans saint Matthieu, on peut lire : “J’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli. (…) Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.” (Mt, 25, 35-40) Alors voici quelques idées !

Faire l’aumône

Venir en aide aux plus démunis, que ce soit en donnant une pièce, un ticket restaurant ou un sandwich, peut se faire discrètement. S’en glorifier n’apporte rien, au contraire, cela éloigne du Royaume de Dieu. L’acte est plus beau, plus généreux lorsqu’il est dénué de tout intérêt personnel. L’Évangile selon saint Matthieu nous y invite clairement : “Quand tu fais l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme les hypocrites qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra.” (Mt 6, 2-4)


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Régler l’addition

Loin d’être uniquement une technique de drague, régler l’addition de parfaits inconnus dans un café ou un restaurant est une expression de don complètement gratuit, d’autant plus utile lorsqu’il est à destination de personnes dans le besoin.

Plusieurs initiatives se développent dans certains restaurants qui mettent en place “l’addition solidaire”. Ainsi, à Grenoble, au café des Voisines, ou à Chambéry, au Bruit qui court, une tirelire trône sur le comptoir, non pas pour réceptionner les pourboires, mais des dons, au moment de payer l’addition. Les sommes réunies sont reversées à des associations caritatives sous forme de tickets-restaurant, remis ensuite à des personnes identifiées par leurs soins. Ces personnes peuvent ainsi profiter d’un repas et alimenter à leur tour la caisse solidaire par une participation libre.

Arriver à pardonner

Autre bonne action que l’on peut faire dans le secret : pardonner. Sans attendre que l’autre demande pardon — d’ailleurs, il se peut qu’il ne soit pas au courant qu’il vous ait blessé, — et sans le clamer sur tous les toits, nous sommes invités à pardonner, humblement, silencieusement.

Guy Gilbert, le “prêtre des loubards”, va même plus loin : garder le silence alors que vous êtes offensés peut guérir l’agresseur. Dans son livre Apprends à pardonner, il affirme : “Tout silence parle et pardonne. Ce silence dit le respect immense de l’agressé vis-à-vis de l’agresseur. En se taisant malgré l’affront qui lui est fait, l’offensé révèle à celui qui le blesse sa propre blessure et le soigne mystérieusement. Le silence a cette vertu étrange de révéler l’amour insondable qu’on porte à un être profondément blessé.”

Et si l’on veut, à notre tour, être pardonné par le Christ, alors pardonnons à ceux qui nous ont offensé. Saint Matthieu dit : “Si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes.” (Mt 6, 14-15)


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Le jeu de l’ange gardien

En famille, pour apprendre à vos enfants à être attentifs à l’autre, à rendre des petits services sans fanfaronner, vous pouvez instaurer le jeu de l’ange gardien sur une courte période. Il suffit d’inscrire les prénoms de chaque membre de la famille sur des petits bouts de papier, et chacun pioche un papier. Ainsi, on devient l’ange gardien de la personne que l’on a piochée. On doit être attentif à elle, lui faciliter la vie, lui être agréable, mais attention, sans que la personne qui fait l’objet d’attention ne devine qui est son ange gardien !

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