Le 30 avril 2000, à l’occasion de la canonisation de sainte Faustine, Jean Paul II décréta que le dimanche suivant Pâques, qui est aussi celui de Quasimodo, serait fêtée la divine miséricorde. Cette fête était déjà célébrée depuis 1985 à Cracovie puis dans toute la Pologne à partir de 1995. En canonisant cette religieuse polonaise, le pape en profita pour mettre en lumière les révélations que le Christ lui aurait faites lors d’apparitions.
Qu’est ce que la Miséricorde ?
En Hébreu, miséricorde signifie ce que l’on ressent au plus profond de notre être, les entrailles qui frémissent sous le coup de la douleur ou de la peine. Elle représente aussi l’attachement profond d’un être à un autre et spécialement celle de Dieu pour l’homme qui nous manifeste sa tendresse, nous pardonne nos manquements et nos faiblesses et nous incite dans à faire de même envers nos frères. C'est l'une des conditions de la vie éternelle.
Une date forte pour Jean Paul II
Cette miséricorde divine était particulièrement importante aux yeux de Jean-Paul II qui mourut le dimanche de la divine Miséricorde, le 2 avril 2005. Il fut béatifié le 1er mai 2011 et sa canonisation le 27 avril 2014, deux autres dimanches de la Divine Miséricorde.
Une neuvaine pour s’y préparer
Le choix de cette date correspond à la fin de l’octave de Pâques qui conclue la célébration du mystère pascal et on s’y prépare en récitant une neuvaine qui débute le vendredi saint afin d’être plein de confiance en Dieu et de miséricorde envers le prochain. Dans de nombreuses paroisses, c’est l’occasion de proposer ce jour-là au cours de la messe, le sacrement des malades.