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"Tu as fait du bien à ton serviteur selon ta Parole" (Ps 118). Marie bienheureuse est représentée au jour de son Annonciation, lisant la Parole, pour signifier qu’elle méditait les Ecritures et ce qu’elle allait entendre de l’Ange réalisait concrètement ce qu’elle avait écouté dans la Parole de Dieu. La Parole attendue et entendue se faisait chair en elle devenant Logos, Verbe fait chair. « Heureuse es-tu ! », « Sois joyeuse ! », constate l’ange, mal traduit par « Je vous salue ! ». Le psaume 118 est rempli de recommandations : « Comment garder pur son chemin ? En observant ta Parole… Rends-moi la vie selon ta Parole…Vivifie-moi selon ta Parole… Relève-moi selon ta Parole… Je compte sur ta Parole… Ma part c’est d’observer ta Parole…Tu as fait du bien à ton serviteur selon ta Parole…». Les juifs pieux et les moines au long des siècles n’ont fait souvent que scruter la Parole pour en faire leur lait et leur miel, ingrédients bien connus du bonheur céleste.
Quand on s’approche de Jésus pour le rappeler au bonheur des siens, et au bonheur de celle qui l’a porté, « Heureuse la mère qui t’a porté en elle, et dont les seins t’ont nourri ! ». Jésus répond alors : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la Parole de Dieu, et qui la gardent ! » (Lc 11, 28). La Béatitude de Marie est d’avoir accompli la Parole de Dieu, qui est le Verbe de Dieu. En gardant la Parole dans son cœur, elle n’a jamais cessé de donner naissance au Verbe. Elle continue à enfanter la famille de tous ceux qui suivent sa loi en la nourrissant de son lait spirituel. A l’Annonciation voici advenue la version plus amoureuse de la lecture de la Parole depuis qu’elle s’est faite chair, parole d’amour au-delà d’une simple loi. Dans la lectio divina, relisons notre façon de lire la parole, qui est un livre de vie, une nourriture quotidienne, dont la gourmandise n’est pas un péché et l’abus une mauvaise chose. Pensons au bonheur de l’amoureuse qui lit et relit les lettres de son amoureux. Seigneur, tu donnes tant de bonheur à ton serviteur, par ta Parole !

