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"Vois ! Je mets aujourd’hui devant toi ou bien la vie et le bonheur, ou bien la mort et le malheur" (Dt 30, 15). Nous sommes toujours dans la vie avec cette nouvelle promesse solennelle de bonheur. Car la vie et le bonheur sont presque synonymes, comme la mort et le malheur le sont tout autant. "Je te propose la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction. Choisis donc la vie, pour que toi et ta postérité vous viviez, aimant ton Dieu, écoutant sa voix, t’attachant à Lui ; car là est ta vie." (Dt 30, 19-20a). En réalité nous sommes faits pour la vie. Pas seulement la vie terrestre, bios, mais celle qui a été insufflée dans la bouche d’Adam et qui l’a animé autrement que les animaux, la vie éternelle, souffle divin, zoé, nous faisant emprunter le chemin de la « vie » à la « Vie ». Aujourd’hui c’est choisir la vie contre la mentalité contraceptive voire abortive de notre société.
Le choix de la mort, comme le disait saint Jean Paul II, est d’avorter, d’euthanasier, de faire du mal à quelqu’un. Cela va jusqu’à ce que l’insulter c’est le tuer comme le dit Jésus dans son Évangile (Mt 5). L’interdit de tuer est très puissant pour créer les conditions d’un bonheur terrestre parce que la mort est bien une source de grands malheurs (maladies, meurtres, deuils, guerres). Nous ne pouvons être heureux qu’avec un Dieu de la vie, vainqueur de toutes formes de mort. Reste que nous avons à le choisir, et que son insistance à nous demander de choisir la vie n’enlève pas notre liberté de faire autrement. Drame du Mal qui n’est pas la grande erreur de Dieu, le raté de la création, mais le mauvais usage de la liberté par l’homme. La vie éternelle ne finit pas parce qu’elle est plénitude, et de surcroît elle est déjà là, dans une respiration à pleins poumons. « Je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jn 14, 6). La vie apparaît en tant que finalité du chemin (notre vie sur terre) et de la vérité (notre boussole sur ce chemin).
