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Cette prière en latin que le monde entier a chanté à l’unisson pour Notre-Dame de Paris

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Valdemar de Vaux - publié le 07/12/24
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Il y a toujours un Notre Père à la fin de l’office des vêpres. Pour la réouverture de Notre-Dame de Paris, il a été chanté en latin pour que tous les chrétiens du monde puissent s’associer à la prière parisienne. Le latin est en effet la langue liturgique de référence de l’Église catholique romaine.

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La cérémonie de réouverture de Notre-Dame de Paris n’est à vrai dire pas autre chose que l’office des vêpres du jour, récité partout dans le monde en ce samedi soir, veille du deuxième dimanche de l’Avent. Auxquelles ont été ajoutés l’ouverture des portes au début et le Te Deum, qui sera chanté juste après. Quant à l’office lui-même, après le chant de l’hymne et les trois psaumes puis un morceau de la Parole de Dieu tiré de la Bible commenté par l’archevêque de la capitale, puis le fameux Magnificat, vient maintenant la récitation du Notre Père.

Seule prière enseignée par Jésus lui-même à ses disciples selon le récit évangélique, le Notre Père (nom qui reprend les deux premiers mots du texte) est récité à toutes les messes et dans l’immense majorité des prières catholiques du monde depuis deux mille ans. Les mots que les fidèles adressent à Dieu, le Père, sont donc universels. Depuis la réforme liturgique de 1969, ils sont souvent récités en langue vernaculaire. Pourtant, la langue liturgique de référence pour l’Église catholique romaine reste le latin. Le Pater (nom du Notre Père en latin) est donc connu de beaucoup de catholiques aux quatre coins de la planète.

C’est pour cette raison que Mgr Ulrich, archevêque de Paris, a souhaité que le Notre Père de la réouverture de Notre-Dame soit chanté en latin. "C’est un moyen pour, qu’au-delà de Paris, les chrétiens du monde entier puissent s’associer à cette prière", explique le diocèse. Le but du latin est ici de préserver l’unité de l’Église malgré son internationalisation. Le texte qui régit les règles principales de la liturgie, la Présentation générale du missel romain, détaille ce point : "Et comme les rassemblements entre fidèles de diverses nations deviennent de plus en plus fréquentes, il est nécessaire que ces fidèles sachent chanter ensemble, en latin, sur des mélodies assez faciles, au moins quelques parties de l'Ordinaire de la messe, notamment la profession de foi et l'oraison dominicale" (§41).

Pater noster, qui es in caelis
sanctificetur nomen tuum
adveniat regnum tuum
fiat voluntas tua
sicut in caelo et in terra.

Panem nostrum quotidianum
da nobis hodie
et dimitte nobis debita nostra
sicut et nos dimittimus
debitoribus nostris
et ne nos inducas in tentationem
sed libera nos a malo.
Amen.

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