C’est une scène qui n’a pas manqué d’attiser la curiosité des spectateurs : ce mercredi 24 juillet, après leur victoire contre l’Uruguay (19-12) et la qualification pour les quarts de finale des JO 2024, les joueurs français du rugby à 7 ont sonné une grosse cloche installée au Stade de France en bord de terrain. Un rituel qui promet de se répéter régulièrement, les joueurs ayant désormais pour tradition d’aller sonner une cloche après une victoire. Cette fameuse cloche a été faite par la fonderie Cornille Havard, fonderie historique implantée à Villedieu-les-Poêles, en Normandie, qui fabrique notamment les cloches de la cathédrale Notre-Dame.
Elle restera en place lors des épreuves d’athlétisme, qui succéderont au tournoi de rugby à 7. Là encore, chaque athlète sera invité à effectuer cette opération ludique après une victoire ou un record. À l’issue des Jeux olympiques et paralympiques, la cloche rejoindra Notre-Dame avant sa réouverture prévue le 8 décembre 2024. "Le don fait l’objet d’une convention encore en cours d’écriture", précise l’organisation des JO.
Matines, eucharistie, glas ou angélus : les cloches accompagnent la vie de l’Église depuis ses origines. Par-delà les bruits du monde, dans nos villes où fourmillent les passants et les pots d’échappement, les cloches sont les compagnes discrètes qui invitent celui qui veut bien les entendre à la prière, comme un rappel que Dieu est là, passant sur le trottoir au milieu de la foule. Elles sont le signe des grands événements et annoncent à grands bruits ce qui fait les joies et les peines d’une communauté : baptême, noces ou funérailles. Et aussi, désormais, les victoires des athlètes aux JO de Paris !