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Le culte public rendu à Dieu par les fidèles est appelé "liturgie", mot grec utilisé pour le service public et les manifestations religieuses. Célébrer cette liturgie prend une forme concrète historiquement et culturellement marquée, le "rite". Un mot, latin cette fois, qui désigne l’organisation et le contenu des différents moments de prière, en particulier le sacrement de l’eucharistie.
Un mot qui évoque aussi l'habitude. On dit régulièrement que les enfants ont besoin de rites pour favoriser leur forme physique et psychique. Il en est en quelque sorte de même dans la vie chrétienne : la forme connue et adaptée à un temps et à une culture du rite permet de rendre la prière des fidèles plus facile. Les répétitions, si elles ne confinent pas au réflexe irréfléchi, permettent ainsi de rendre plus fructueuse la fréquentation des sacrements.
Un rite pluriel
Dans l’Église catholique, le rite est pluriel. Le principal, celui que l’on connaît en France, est le rite latin romain. À côté, vivent deux sortes de rites catholiques. D'une part les autres rites latins ou occidentaux, souvent peu connus. Fruits d'une riche tradition liturgique, ils se sont maintenus dans l’Église et manifestent la richesse du dialogue entre les hommes et Dieu : rite mozarabe, rite bénédictin, rite cartusien, rite ambrosien, rite dominicain… S'est ajouté à cette liste un rite plus récent, le rite zaïrois, dont la naissance montre la vitalité de la liturgie. Chacun a des particularités tenant à une tradition propre, par exemple : l’organisation des offices pour le rite bénédictin, la consécration dite les bras en croix pour le rite dominicain, le Credo après l’offertoire pour le rite ambrosien.
D'autre part, mais cette réalité est paradoxalement plus connue, l’Église catholique connaît de nombreux rites orientaux, venus de la tradition byzantine, dans des églises restées fidèles à Rome. Au Levant et en Inde, les catholiques prient ainsi avec les rites melkite, maronite, copte, malabar…