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Le Saint Sacrement n’est pas une lampe à bronzer !

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Luc de Bellescize - publié le 06/10/22
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La foi, un conte de grand-mère pour rassurer les enfants avant d’aller dormir ? Non, écrit le père Luc de Bellescize, qui évoque l’exemple de Thérèse de l’Enfant Jésus. La sainte eut le courage de la foi, qui se reçoit comme une grâce et s’apprend comme un labeur, comme une lumière bienheureuse au milieu de nos ombres.

Elle voulait s’asseoir à la table des pécheurs. Elle était Thérèse de l’Enfant Jésus, de l’esprit d’enfance qui ose tout, qui espère tout, qui fait confiance en tout. Elle était aussi Thérèse de la Sainte Face, Thérèse de la Passion, Thérèse de la nuit privée d’étoiles où elle s’était avancée comme on avance en eau profonde, comme on se jette dans la mer. "Si vous aviez de la foi, gros comme un grain de moutarde, dit le Seigneur, vous diriez à l’arbre que voici : “Déracine-toi et va te planter dans la mer” et il vous obéirait" (Lc 17, 6). L’arbre est le signe de l’homme droit, "planté au bord des eaux, qui porte du fruit en son temps" (Ps 1). La mer est le lieu obscur où le Seigneur renversa Pharaon et ses armées. Celui qui va planter l’arbre dans la mort, c’est le Christ. "Voici le bois de la croix qui a porté le salut du monde" dit la liturgie du Vendredi saint. 

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