1Pourquoi l'Église catholique perd ses fidèles en Amérique latine
Aujourd'hui, dans au moins sept pays d’Amérique latine, la population des catholiques est passée sous la barre des 50%. Le Brésil, pays qui compte le plus de catholiques au monde, pourrait en faire autant dès cette année. Le déclin du catholicisme dans cette région du monde peut être attribué en partie à la sécularisation, mais aussi au fait que de nombreux catholiques se convertissent à des traditions protestantes évangéliques, comme le pentecôtisme. Ils considèrent que ces religions les aident à avoir un lien plus personnel avec Dieu, que ces Églises comprennent mieux leurs problèmes quotidiens et peuvent les aider matériellement. "Les prêtres catholiques ne voulaient même pas prendre un café avec nous", confie dans l’article un ancien toxicomane et converti.
2Mise en garde contre la confusion entre troubles psychologiques et possession démoniaque
L'archevêque de Malte, Mgr Charles Scicluna, a appelé à la prudence avant d'étiqueter les personnes souffrant de problèmes de santé mentale comme étant possédées par le diable. Son homélie prononcé le 10 janvier intervient quelques temps après le meurtre d’une personne par un homme affirmant que le diable l’avait incité à commettre un tel crime. Sans faire référence à cette affaire, le prélat maltais a rappelé que seuls les experts (de l'Église) et les exorcistes pouvaient déterminer la possession ou l'influence du diable sur une personne.
3En Angleterre, des tradis se rebellent contre Rome
En réaction au motu proprio Traditionis Custodes - qui limite les possibilités de célébrations de la messe selon le Missel de 1962 - et aux clarifications ultérieures du préfet de la Congrégation pour le culte divin, Mgr Roche, des traditionalistes de la Latin Mass Society d'Angleterre font valoir que le document de Mgr Roche n’a pas d’autorité contraignante sur les évêques. Pour eux, ce document qui fait une lecture très stricte du motu proprio n'est techniquement pas une extension de ce dernier. Ils arguent notamment qu’il n’a pas été signé par le pape en personne. L’article de The Tablet donne par ailleurs la parole à des canonistes contestants l’interprétation de la Latin Mass Society.
4La revue lancée par saint Maximilien Kolbe est toujours en vie
Cent ans plus tard, le magazine lancé par le prêtre polonais et martyr d'Auschwitz, saint Maximilien Kolbe, est toujours vivant et actif. Le Père Kolbe avait dit : "Si nous n'avons pas de médias catholiques, nos sanctuaires seront un jour vides". C'est pourquoi, en 1922, il avait fondé la revue “Chevalier de l'Immaculée”, dans la ville de Cracovie (Pologne). Un siècle est passé et le mensuel vit encore. Il est tiré à 45.000 exemplaires environ. L'archevêque de Cracovie, Mgr Marek Jędraszewski, a célébré une messe le 8 janvier pour célébrer cet anniversaire. Le pape François a également écrit une lettre remerciant le magazine pour sa mission.
5Un drapeau nazi sur un cercueil : le diocèse de Rome condamne
Un cercueil drapé de la croix gammée devant une église de Rome, des personnes en deuil faisant le salut fasciste… C’est une scène surréaliste qui a eu lieu le 10 janvier dans le diocèse du pape François. Dans un communiqué, le Vicariat de Rome a immédiatement réagi, jugeant "offensante et inacceptable" cette procession funéraire. Il a précisé que le prêtre qui officiait n’était pas présent à l’extérieur et ignorait tout de la sinistre cérémonie. Le Vicariat a déclaré que le drapeau nazi était "un symbole horrible et inconciliable avec le christianisme".