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Fête, solennité ou mémoire, quelles sont les différences entre ces célébrations liturgiques ?

Eucharistie

Célébration de la messe.

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Agnès Pinard Legry - publié le 28/07/21
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La vie liturgique est ponctuée de nombreuses célébrations dont les fêtes, les solennités et les mémoires. Voici comment les distinguer.

La religion catholique est profondément une religion de la joie. Cette joie s’incarne tout au long de l’année liturgique à travers différentes célébrations bien précises… qu’il est parfois difficile de distinguer !

1La solennité

Noël, l’Épiphanie, l’Annonciation ou encore Pâques sont des solennités. Il s’agit du "degré supérieur de célébration des fêtes", précise le père Paul De Clerck, dans son Dictionnaire de la liturgie. Les solennités sont donc les incontournables des incontournables de la vie liturgique. On dit d’ailleurs à ce titre que Pâques – la plus grande fête catholique – est la solennité des solennités.

2La fête

Les fêtes, à ne pas confondre avec la fête de son saint patron, qualifient les jours tels que la Présentation de Jésus au Temple, la Nativité de Marie, toutes les fêtes des apôtres et des évangélistes (à part la fête des saints Pierre et Paul qui est une solennité, ndlr) la fête des anges, la fête de quelques martyrs.... il s’agit du "deuxième degré des célébrations liturgiques". Les calendriers liturgiques placés au début des missels, des lectionnaires et des livres de la liturgie des Heures, précisent les célébrations qui ont rang de Fête. À la messe des fêtes, on chante le Gloria.

3La mémoire

Les mémoires, obligatoires ou facultatives, honorent des saints considérés comme plus importants, tels Basile ou Thérèse d’Avila. Dans un décret publié en février 2021, la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a décidé d’inscrire au calendrier romain la mémoire des saintes Marthe, Marie et saint Lazare le 29 juillet. Une décision qui vient ainsi récompenser "l’important témoignage évangélique qu’ils ont offert en accueillant le Seigneur Jésus dans leur maison, en l’écoutant attentivement, en croyant qu’il est la résurrection et la vie". Il s’agit du "troisième degré de célébration liturgique". On parle de mémoire obligatoire quand la messe mais aussi l’office est célébré en l’honneur du saint et de mémoire facultative lorsque que l’on peut célébrer la messe en l’honneur du saint mais sans obligation.

4Et les fêtes alors ?

Le Martyrologe romain est une liste détaillée mais non exhaustive des saints, bienheureux et martyrs reconnus comme tels par l’Église. C’est sur ce dernier que l’on s’appuie pour fêter son saint patron. La messe ou un des offices du jour peut être consacré, si les circonstances le justifient, au saint dont le nom correspond à ce jour dans le calendrier. Mais s'il est toujours apprécié de fêter à quelqu'un son saint patron ou de prier ce dernier le jour où il est fêté, ces fêtent n'entrent pas dans les catégories ci-dessus et n'ont pas de caractère obligatoire.

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