Carême 2025
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Le Jeudi saint, pourquoi ne pas célébrer la liturgie pascale sous la forme d’un repas mémorial ? Un repas qui sera l’occasion de commémorer nos racines communes dans l’attente de Jésus Ressuscité. Comment cela se passe concrètement ? D'abord, chacun fait son signe de croix, montrant ainsi que nous n’imitons pas un rite juif mais que nous sommes chrétiens. Les deux textes bibliques (Ex 12, 1-36 puis Lc 22, 14-20) lus au début du dîner correspondent naturellement aux deux évènements commémorés. Le père – ou la personne qui représente l’autorité – demande ensuite au Seigneur de bénir le vin puis le pain. Cet ordre est important pour qu’il n’y ait pas de confusion avec la Cène. On ne reprend pas non plus les paroles de Jésus. Cela aussi peut être l'occasion de lire un joli bénédicté spécialement dédié à ce jour de la Semaine sainte.
Un menu très symbolique
Au menu : pain sans levain, herbes amères, plat de résistance au choix (éviter l’agneau traditionnellement réservé au jour de Pâques). L’amertume des herbes (raifort, salsifis ou radis oriental) rappelle celle du mal (du coronavirus aussi). Elle montre bien que le peuple hébreu était esclave, qu’il a été libéré à sa sortie d’Égypte et que nous aussi sommes esclaves du péché mais libérés par la mort et la résurrection de Jésus. À la fin du dîner, tout le monde se lève et récite ensemble le psaume 135 :
"Il nous tira de la main des oppresseurs, éternel est son amour !
À toute chair, il donne le pain, éternel est son amour !
Rendez grâce au Dieu du ciel, éternel est son amour !"
Les dix plus belles représentations de la Cène :
![[RECETTE] Le pain azyme du Jeudi saint](https://wp.fr.aleteia.org/wp-content/uploads/sites/6/2020/04/sans-titre-11.jpg?resize=300,150&q=75)