La mission, c’est pour tous, y compris pour les enfants. Et si à l’approche de Noël, vous invitiez vos enfants à offrir la joie de connaître Jésus aux autres enfants du monde ? Découvrez les trois “P” de l’Enfance missionnaire. Tout un programme.
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Faire de nos enfants les acteurs de l’annonce de l’Évangile auprès des jeunes de leur âge, venir en aide aussi bien en leur enseignant à prier qu’en les soutenant sur le plan matériel, telle est la démarche de l’Enfance Missionnaire. Cette œuvre du Saint-Siège créée au sein des Œuvres pontificales missionnaires propose aux enfants de tous les diocèses du monde de devenir de jeunes disciples de Jésus.
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Elle connecte les enfants à la vie de l’Église, en leur confiant un diocèse particulier à l’autre bout du monde. Ces jeunes doivent y suivre un programme qui a comme fondement la prière, le sacrifice et des gestes de solidarité concrète. Voici ces trois “P” pour devenir les jeunes évangélisateurs en puissance :
Prier
S’engager à prier chaque jour un “Je vous salue Marie” à l’intention du diocèse confié, de son évêque et des enfants qui y vivent.
Partager
Participer à la mesure de ses moyens (par exemple 1 euro /mois) à la grande collecte des l’Enfance missionnaire. Chaque année, près de 40 millions d’euros sont collectés ainsi dans le monde pour financer près de 2.500 projets exclusivement destinés aux enfants.
Parler
Évangéliser dans sa vie quotidienne. Chacun, par le baptême, devient « disciple missionnaire ». L’enfant est invité à témoigner de sa foi auprès de ses amis comme de sa famille. Il découvre alors que la mission a toujours fait partie intégrante de la vie de l’Église. À ce titre, lui aussi est envoyé, témoin de la Bonne Nouvelle.
Être proche de ceux qui sont loin
S’adressant aux jeunes missionnaires le 6 janvier 2003, lors de la fête de l’Épiphanie, le pape Jean Paul II précisait : “Il existe de très belles histoires d’enfants qui, pour adopter à distance leurs petits amis, sont devenus vendeurs d’étoiles et collecteurs de timbres ; pour libérer les enfants de leur âge contraints à combattre, ils ont renoncé à un jouet ou à un loisir coûteux ; pour financer les livres de catéchisme ou pour construire des écoles dans des zones de mission, ils se sont engagés dans diverses formes d’épargnes”. Être enfant missionnaire, concluait le pape polonais, c’était enrichir de façon joyeuse sa vie spirituelle avec des valeurs comme “la vie divine de la grâce, l’amour qui rend frères, le dévouement aux autres, le pardon donné et reçu, la disponibilité à accueillir et à être accueilli, l’espérance qui nous projette dans l’éternité, la paix comme don et comme engagement.”
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Fondée en 1843, l’Enfance missionnaire soutient aujourd’hui près de 2.500 projets dans le monde. À travers leur engagement personnel quotidien, mais aussi au moyen de concerts, de vente de calendriers, de courses de cross ou d’opérations bol de riz, les jeunes missionnaires aident notamment les enfants handicapés en Bolivie, les enfants des rues aux Philippines, leurs frères et sœurs du Kenya… Le but de la démarche ne se limite pas à proposer une aide unilatérale, il est de créer un lien entre tous les jeunes, afin qu’ils puissent y puiser de vraies richesses. La recette des enfants missionnaires ? « Être proche de ceux qui sont loin sans être loin de ceux qui sont proches ».
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