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Jean-Louis et Florence, divorcés remariés : “Nous recevons de grandes grâces”

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Mathilde de Robien - publié le 28/02/25
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Jean-Louis et Florence sont tous deux divorcés et se sont remariés il y a 25 ans. "Ne pas avoir accès aux sacrements est une souffrance, mais dans l’obéissance à ce que l’Église nous demande, il y a des grâces", confie Jean-Louis. L’une d’elles est d’avoir été choisis pour participer à l'organisation de la troménie de Sainte-Anne qui s'élance le 7 mars.

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Couple de jeunes retraités bretons, parents de quatre enfants chacun et de 22 petits-enfants à tous les deux, Jean-Louis et Florence, 74 et 71 ans, sont installés depuis quelques années en Bretagne, à côté de Sainte-Anne d’Auray, après une carrière dans l’immobilier. À l’occasion de ce déménagement, ils découvrent le sanctuaire dédié à sainte Anne, mère de Marie et grand-mère de Jésus. "Nous avons été foudroyés par sainte Anne !", confie Jean-Louis à Aleteia. "Nous avons découvert sa vie, ses apparitions… Cela a été comme une révélation", renchérit Florence. Tous deux lui vouent dès lors une profonde dévotion. Florence n’hésite pas à lui confier toutes les petites difficultés du quotidien, pour lesquelles sainte Anne s’avère très efficace. Le couple a même entrepris l’année dernière un pèlerinage à vélo de Vannes à Lourdes, avec une statuette de la sainte patronne de la Bretagne, "pour apporter sainte Anne à sa fille, Marie".

Et ce qui touche le plus Jean-Louis, c’est le modèle de grand-mère que leur offre la mère de la Vierge : "Sainte Anne est une grand-mère ! Une grand-mère pleine de bienveillance et de compassion. Cela n’a pas dû être évident d’accepter la maternité de la Vierge ! Et elle, elle a accueilli cette Nativité avec beaucoup d’amour et de compassion. Parfois, nous avons des difficultés avec nos enfants et nous aimerions alors imiter sainte Anne." Florence, elle, compte beaucoup sur le soutien de la grand-mère de Jésus pour transmettre la foi à ses petits-enfants.

Divorcés, remariés et fidèles aux commandements de l’Église

Une figure qui les guide et les soutient aussi dans leur parcours en tant que fidèles divorcés et remariés. Tous deux divorcés et remariés, Jean-Louis et Florence sont privés des sacrements. Une souffrance pour chacun d’eux, qu’ils transcendent grâce à tous ces signes qui montrent combien Dieu les aime. "Il y a des larmes dans cette abstinence", souligne Jean-Louis. "Nous avons rompu un sacrement et depuis 25 ans, on essaie de rester fidèles à ce que l’Église nous demande, on est dans l’obéissance, et dans cette obéissance, il y a de grandes grâces. Nous sommes consolés par ces grâces". L’une de ces grâces est le regard du prêtre qui les bénit lors de la procession de communion à la messe. "Parfois, on est un peu béni "à l’arrache", mais d’autres fois, le prêtre a un regard plein de compassion qui reflète le regard du Père et dans ces moments-là je me dis que je suis aimé de Dieu", confie Jean-Louis.

Une autre grâce qui les soutient aujourd’hui, c’est d’avoir été choisis pour participer à l'organisation de la troménie de Sainte-Anne, ce pèlerinage hors-norme qui traverse le diocèse de Vannes du 7 mars au 26 juillet. Le couple avait déjà apporté son aide pour la Troménie de Marie. Cette année, Jean-Louis est responsable de tronçons au départ et à l’arrivée, à Sainte-Anne d’Auray. Quant à Florence, elle est chargée des animations sur ces deux tronçons. "Cet engagement, bien que prenant, est un cadeau merveilleux car nous œuvrons à la gloire de sainte Anne", témoigne Florence. "Comme il y a 400 ans, elle vient visiter les Bretons et nous voyons déjà des choses magnifiques !" Quant à Jean-Louis, il se réjouit aussi de cette mission d’évangélisation et de consolation qui leur a été confiée. "Le Seigneur se sert de chacun pour la mission", souligne-t-il. Une mission qui le touche si profondément que Jean-Louis, poète à ses heures, en a fait un poème intitulé Troménie, trop bénis de sainte Anne et qui commence ainsi : "Quel bonheur mes amis d’avoir été choisis/ Pour offrir à sainte Anne cette belle troménie". Un poème mis en musique par l’intelligence artificielle (EFK.AI) et dont la mélodie bercera sans nul doute les pèlerins de sainte Anne dans les mois à venir.

En images, découvrez le sanctuaire de Sainte-Anne d'Auray :

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