Dans le tumulte de nos journées bien remplies, il est facile d’oublier de prêter attention à celles et ceux qui nous entourent. Pourtant, lever les yeux permet déjà d’entrer en relation en étant attentif aux autres et remarquer, le cas échéant, le ventre arrondi d’une jeune femme… et de lui laisser sa place, que l’on soit dans les transports en commun ou dans une salle d’attente ! "J’aime – j’aimais bien, parce que maintenant je ne peux plus le faire – quand je prenais le bus, dans un autre diocèse, quand une future maman montait dans le bus, je lui offrais immédiatement ma place : c’est un geste d’espérance et de respect !", a raconté le pape François ce 22 décembre peu avant l’Angélus alors qu’il méditait sur l’évangile de la Visitation.
Laisser sa place dans le bus à une femme enceinte, "geste d’espérance et de respect", permet à chacun d’expérimenter ce "miracle de la vie". Et quoi de mieux que ce temps de l’Avent et de Noël pour se le rappeler ? Pendant l’Avent, le monde attend avec joie et impatience la naissance d’un enfant, promesse du Salut. Une joie continuée aujourd'hui avec chaque miracle qu’est la naissance d’un enfant. À chacun de se faire le gardien de ce bonheur en prenant soin des femmes enceintes. Comme le pape François le rappelait dans son exhortation apostolique Amoris Laetitia, la joie intérieure de la maternité est cette joie "d’être un instrument de Dieu pour apporter une nouvelle vie au monde". À chaque grossesse, à l’image de Marie, toute mère collabore avec Dieu pour que se produise le miracle d’une nouvelle vie. Une vraie joie résulte alors de cette prise de conscience d’être co-créateur avec le Tout puissant.