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Ce mot très chrétien de servir prend deux sens : servir Dieu, et c’est tout l’honneur de l’homme, ou être asservi à l’homme et il s’agit de l’esclavage. L’histoire du salut enseigne que la liberté de l’homme consiste à servir Dieu, et son prochain comme on le ferait pour soi-même. L’Eglise a tant lutté pour libérer l’homme de tous ses esclavages, à commencer par celui du péché et de l’argent. « Nul ne peut servir deux maîtres,…Vous ne pouvez servir Dieu et l’argent » (Mt 6, 24). La distinction entre esclave et serviteur (réunis dans le même mot latin servus) est essentielle. Faits de dépendance dans les deux cas, c’est la volonté de l’être qui fait la différence. On doit choisir d’être serviteur à l’image de Marie. « Je suis la servante du Seigneur ». Servir Dieu, dans le culte ou la solidarité avec les autres, libère l’homme de lui-même en orientant toute son énergie vers la fécondité. Servir Dieu c’est l’adorer et servir ses frères c’est leur rendre leur dignité.
Chacun est appelé à trouver son service pour passer de l’esclavage du péché au service du Christ qui est liberté. « Qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché, car celui qui est mort est affranchi du péché » (Rm 6, 6-7). Serviteurs de la Parole, comme missionnaires de la Bonne Nouvelle, nous voici appelés par Jésus à passer du serviteur à l’ami. Le lavement des pieds par Jésus lui-même, le Serviteur souffrant, nous incorpore dans son Église, la famille des serviteurs de l’humanité. Ainsi l’époux sert son épouse et réciproquement, le père et la mère servent leurs enfants, l’entrepreneur sert ses salariés, l’homme politique sert son pays. Servir le Christ et nos proches dans la fidélité des serviteurs inutiles nous amènent à la joie, c’est-à-dire au bonheur. « Très bien, serviteur bon et fidèle,…entre dans la joie de ton Maître » (Mt 25, 23) dit Jésus.