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“Dans 5 heures, je verrai Jésus !” Ce sont les derniers mots écrits par Jacques Fesch, un criminel français guillotiné en 1957 pour le meurtre d’un policier après un braquage. Trente ans après sa condamnation à mort, l'Église a ouvert un autre procès à son sujet : un procès en béatification.
En effet, durant ses trois ans passés dans le couloir de la mort, Jacques Fesch a vécu une incroyable conversion en prison. Un véritable “Bon larron” du XXe siècle ! Son avocat, sa famille, l’aumônier de la prison et même un moine trappiste… Tous ont vu ce malfrat se convertir réellement au Christ. En prison, il regrette ses actes "abominables", "son égoïsme et son inconscience". Il demande pardon à la femme qu'il a trompé et à la fille orpheline du policier qu'il a tué. À la prison de la Santé, il se confesse régulièrement, communie presque quotidiennement et la veille de son exécution, il épouse religieusement sa femme, Pierrette. Aujourd’hui, beaucoup le tienne pour un exemple de rédemption par la foi, tout particulièrement à la lecture des lettres édifiantes qu’il a écrites pendant sa détention. La Cour de Cassation a rejeté, en 2024, la demande de réhabilitation formulée par sa famille et sa procédure de béatification est aujourd’hui au point mort.