J-20 : Voici le vin choisi pour la première messe à Notre-Dame

La première messe depuis l’incendie de Notre-Dame en 2019 va être célébrée dimanche 8 décembre à 10h30 en la cathédrale de Paris. Mais quel vin liturgique pour un événement aussi attendu ?  C’est un vin naturel d’une propriété confidentielle de la Côte Roannaise, le bien-nommé domaine de la Bénisson-Dieu, dans la Loire, qui a été choisi, révèle Le Point. Un vin produit dans une démarche d’écologie intégrale par Aude-Reine et Régis Anouil. Il y a quelques semaines, apprend-t-on dans l’article, Régis Anouil a écrit à l’archevêque afin de lui proposer son vin pour les messes à Notre-Dame de Paris. Et la réponse, positive, n’a pas tardé à venir dans les jours qui ont suivi sa missive.

C’est donc leur vin blanc "Grange de La Bénisson-Dieu", assemblage de deux millésimes (2022-2023) et des trois cépages (chardonnay, grenache blanc et clairette) qu’ils vont fournir pour la messe du 8 décembre ainsi que pour toutes les célébrations de l’octave de réouverture de la cathédrale. Au total, douze bouteilles seront donc utilisées. Pour mémoire, le vin liturgique pour la messe du pape François au Vélodrome de Marseille, le 23 septembre 2023, provenait également du domaine de la Bénisson-Dieu.

Aude-Reine Anouil, ancienne juriste et chancelière du diocèse de Nanterre, et Régis Anouil, ancien rédacteur en chef d’Églises d’Asie, l’agence d’information des Missions étrangères de Paris, ont rejoint l’éco-hameau de la Bénisson-Dieu, dans la Loire, en 2019. Créé en 2016 dans le village éponyme, l’éco-hameau accueille aujourd’hui une dizaine de familles, qui souhaitent mettre en pratique l’écologie intégrale dans leurs métiers et leur quotidien. Le couple y a trouvé sa place en reprenant un domaine et ses vignes, à 15 km du village de la Bénisson-Dieu. Leur première cuvée "Laudato si’" a été mise en bouteille en 2021. Au regard du droit Canonique, le choix du vin de la Bénisson-Dieu respecte les critères. El effet ce dernier doit être "un vin naturel de raisins et non corrompu" (Can. 924), précise le Code de Droit Canonique.