Les Nations Unies ont adopté lundi 23 septembre un "Pacte pour l'avenir" dans lequel les dirigeants des nations signataires s'engagent, entre autres, à conduire différentes réformes et actions en faveur de la transition énergétique, la sécurité internationale ou la technologie. À cette occasion, le cardinal et secrétaire d'État du Saint-Siège Pietro Parolin a tenu à réaffirmer sa ferme opposition à la promotion de l'idéologie du genre et de l'avortement.
Devant l'assemblée, le prélat a utilisé des mots fermes, exprimant l'inquiétude du Vatican face à des mesures susceptibles de porter atteinte à la dignité humaine et à la famille. Soulignant tout d'abord la perspective d'espoir apportée par le Sommet pour l'avenir, le cardinal Parolin a souhaité exprimé les "réserves" du Saint-Siège quant aux termes adoptés par le document pour promouvoir "l'égalité des genres".
Genre et procréation
La mesure numéro 8 du Pacte, prévoit en effet d'"assurer un accès universel aux soins de santé sexuelle et procréative et [de] faire en sorte qu’il soit possible d’exercer ses droits en matière de procréation". "Le Saint-Siège ne considère pas l’avortement ou l’accès à l’avortement ou aux produits abortifs comme une dimension de ces termes", a martelé le cardinal Parolin en redisant ici la position de l'Église catholique. D'autre part, le terme "genre" renvoie à l'identité sexuelle biologique, c'est-à-dire soit masculine soit féminine, a réitéré le cardinal.
"Aujourd’hui, le sentiment d’appartenance à une seule famille humaine s’estompe et le rêve de travailler ensemble pour la justice et la paix semble dépassé et utopique", a conclu le cardinal, mais "il n’en est pas nécessairement ainsi s’il existe une volonté de dialogue authentique."