C’était un garçon comme les autres. Né en 1991, Carlo, les cheveux bruns souvent décoiffés, le regard franc et pur, est mort en 2006 des suites d’une leucémie. Fils unique choyé par ses parents depuis son enfance heureuse et confortable dans les beaux quartiers de Milan, comme beaucoup de garçons de son âge, il aimait le foot, les animaux et les jeux vidéo. Comme beaucoup, il était passionné d’informatique et pouvait passer des heures derrière son écran, à déceler un bug ou à coder un programme. Carlo, comme peu de garçons de son âge cependant, avait noué avec Jésus une amitié que peu connaissent ici-bas : Il était son confident, son compagnon de route et son guide.
Un exemple "plus facile à suivre que nous le pensons"
"En lisant ce livre, explique Antonia Acutis, la mère de Carlo, vous verrez combien son exemple est plus facile à suivre que nous le pensons. Il a vécu tout ce que la plupart de ses camarades vivaient : de l’école aux jeux vidéo, de l’informatique aux réseaux sociaux, du sport au bénévolat, de la passion pour les animaux à la passion pour la nature." Des talents, Carlo en avait reçus par poignées. L’informatique, déjà, talent qu’il a su mettre au service de l’Église : "Il a créé des sites web, poursuit Antonia, des dessins animés et des expositions virtuelles, qui font le tour du monde, aidant des milliers de personnes à revenir à la foi et à découvrir la beauté de l’Évangile."
Sa droiture, son honnêteté, sa franchise, sa bonté et ses petits efforts quotidiens sont autant de sacrifices qui sont devenus vertus
Comme une biographie imagée qui retrace l’héroïsme missionnaire d’une vie complètement ordinaire, le scénario de la BD suit les petites actions du jeune bienheureux : sourires échangés avec les passants dans la rue, paroles de réconfort adressées aux pauvres que l’on ne regarde plus, temps donné aux autres, à écouter, réparer et consoler. Les dessins de Fabrizio Russo, expressifs et colorés, rendent avec une émotion palpable la magnanimité du "saint patron d'internet". Sa droiture, son honnêteté, sa franchise, sa bonté et ses petits efforts quotidiens sont autant de sacrifices qui sont devenus vertus et qui l’ont conduit, au terme de sa courte vie, à se remettre avec confiance dans les mains du Christ, son ami. À sa naissance au Ciel, le 12 octobre 2006, Carlo devient pour les jeunes un modèle et un guide : "Le bonheur, avait-il l’habitude de dire, c’est d’avoir le regard tourné vers Dieu. La tristesse, c’est d’avoir le regard tourné vers soi-même."
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