Nouveau film de Juan Manuel Cotelo, Ce ne sera pas notre dernier Noël raconte la vie d’une famille espagnole comme il en existe tant. Les parents (Teresa Ferrer et Carlos Aguillo) sont sur le point de divorcer, n’ont pas encore annoncé leur décision à leurs enfants (un garçon et deux petites filles, sœurs dans la vie) et Noël approche. La famille se rend dans leur maison secondaire près de Madrid.
Les disputes se succèdent invariablement et la séparation semble inévitable, jusqu’à ce que les enfants, avec le concours de leur grand-mère, décident de prendre le dessus. Afin que leurs parents changent d’avis, ils décident de les enfermer dans la maison à double tour, ensemble, dans l’espoir de les voir se réconcilier. C’est le début de cette comédie musicale aux nombreux retournements, modèle inspirant pour toute la famille, défendant la conviction que chaque couple peut, malgré les disputes, parvenir à la réconciliation tant attendue et ainsi préserver l’engagement que constitue leur mariage.
"Dans une famille désunie, s’il y a une blessure, on préfère aujourd’hui couper net. N’y aurait-il pas un médicament contre cela ?" s’interroge le réalisateur auprès de Aleteia. "Mon message consiste en ceci : dans ta famille, avant de tout détruire, tente tout ce qui est possible, car l'amour est un devoir quotidien jusqu’à notre mort, dans les grandes et les petites choses. Trois mots, aujourd’hui, ont été dévalorisés : le sacrifice, l’amour et le service."
Le film, tourné grâce au financement participatif de milliers de personnes d’une trentaine de pays, a déjà connu un grand succès en Espagne, se plaçant la semaine de sa sortie parmi les dix films les plus vus, aux côtés de ceux de grandes sociétés de production, preuve que ces questions demeurent essentielles aux yeux du public. Et le réalisateur de conclure : "Constamment, nous rencontrons des spectateurs pour qui nos films ont été l’occasion de changer de vie, beaucoup y trouvent une consolation."
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